Atlantide

Depuis plusieurs tomes, Alix, devenu sénateur romain, est parti à la recherche de l’Atlantide, pour y trouver un remède pour sauver son ami Enak. Après avoir récupéré des ossements d’animaux préhistoriques, passant aux yeux de religieux égyptiens pour les incarnations d’Osiris, il a poursuivi son voyage, guidé par une drôle de machine, trouvé près d’une ancienne momie. Cet artefact, un disque rempli de multiples engrenages, pourrait permettre de découvrir les positions successives de l’ancêtre momifié, depuis l’Atlantide jusqu’à son tombeau. Il arrive ainsi, avec ses compagnons de voyage, jusqu’en Crète, où il retrouve une ancienne connaissance Deucalion, avec qui il avait exploré un temple dédié au Minotaure, caché au sein d’une grotte engloutie.

C’est ce temple qu’Alix et ses compagnons décident d’explorer, pensant qu’il est lié à l’Atlantide.

Nous sommes en -10 avant JC, et les auteurs font porter à Alix un message christique, en lui faisant critiquer l’extrême sauvagerie des crucifixions romaines et en le positionnant finalement sur l’usage du pardon et de la deuxième chance. Il ne serait pas étonnant de l’entendre dire à l’un des pirates : « Je te pardonne. Va et ne pèche plus ».

Le dessin est d’une grande justesse, détaillé, dans des tons naturels et une précision dans les décors qui plonge le lecteur dans m’époque romaines et les îles grecques.

La poursuite de la quête de l’Atlantide plonge Alix, ses compagnons, et nous lecteur, dans des aventures fantastiques, dans un contexte historique très bien rendu par un dessin clair et précis.