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Critique de La légende de Dark Vador #1

par Le Doc le mer. 6 juil. 2022 Staff

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Protège-moi de la folie...

Publiée aux Etats-Unis entre janvier et mai 2011, Dark Vador : Mission Fatale (Darth Vader and the Lost Command en V.O.) se déroule peu de temps après le final du long métrage Star Wars Episode III : La Revanche des Sith. Cette mini-série en cinq épisodes est donc un bon choix pour débuter la collection d'albums à petit prix (6,99 EUR) dédiée au grand méchant iconique apparu pour la première fois sur grand écran il y a 45 ans...même s'il est bien évidemment plus que cela grâce à tous les détails venus enrichir sa légende au fil des années. Le mot "Légende" s'applique également à la nature de ces bandes dessinées puisque c'est la bannière sous laquelle les comics Dark Horse ont été regroupés depuis que Star Wars est revenu sous le giron de Marvel, un aspect "hors-continuité" qui n'atténue pas leur intérêt pour autant. 

Les premières pages le montrent bien, Vador est un homme hanté. Hanté par le souvenir de son amour perdu, hanté par ce qui était et par ce qui aurait pu être. Il doit pourtant mettre de côté ce qui le ronge pour accomplir une mission, retrouver un croiseur interstellaire disparu alors qu'il poursuivait des insurgés dans un système surnommé la "Nébuleuse Fantôme". Pour Vador, il s'agit là d'une occasion de se plonger dans le travail et de prouver sa valeur suite à un échec précédent mais il va devoir supporter la présence d'un commandant en second qui connaît bien l'amiral en charge du vaisseau disparu...le fils du Grand Moff Tarkin.

Aux premières heures de l'Empire, Tarkin n'était pas vraiment impressionné par les talents de Vador, comme le souligne la discussion qui se tient dans les premières pages. L'action ne tarde pas et la bataille qui s'ensuit fait la démonstration du caractère impitoyable de celui qui fut Anakin Skywalker. Le personnage qui apparaît à la fin du chapitre d'introduction déclenche une chasse à l'homme rythmée par des rebondissements nerveux et une opposition qui s'enracine déjà progressivement au coeur de l'Empire et de ses représentants. 

Les rêves de Dark Vador (passages soulignés par un encrage un peu plus "relâché" et les nuances de la colorisation) prennent finalement une autre signification au fil des révélations. Cet élément permet au scénariste d'insister sur les quelques traces d'humanité encore présentes en Vador (et elles seront toujours là, bien qu'enfouies très profondément jusqu'à son "retour"), d'où la bonne idée de le démasquer et d'insister sur son visage ravagé dans un dernier acte poignant. 

Au scénario de Mission Fatale, on retrouve un habitué de l'univers étendu, Haden Blackman, auteur de nombreuses histoires aussi bien en bande dessinée que dans le domaine des jeux vidéos (The Force Unleashed). La partie graphique a été confiée au talentueux et rare Rick Leonardi, dont j'apprécie toujours autant le style après toutes ces années et qui avait déjà signé quelques épisodes de la première série Star Wars de Dark Horse ainsi qu'une mini-série sur le Général Grievous. 

En bref

En ajoutant Dan Green à l'encrage, cela donne une équipe créative de qualité pour un récit très bien ficelé, une efficace entrée en matière pour dérouler "La Légende de Dark Vador".

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