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Critique de Tales To Astonish

par Le Doc le mer. 6 juil. 2022 Staff

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Le Rêve de Loki

En 1994, Marvel a rendu hommage à deux de ses titres historiques en publiant deux one-shots peints intitulés Strange Tales et Tales to Astonish. Chaque numéro spécial proposait une aventure menée par des héros dont les séries étaient au sommaire de ces deux revues dans les années 60 : la Torche, la Chose et Docteur Strange dans Strange Tales; Hank Pym, la Guêpe et Hulk pour Tales to Astonish. Chez nous, ces deux récits ont été traduits dans les pages du 40ème numéro de la collection TOP BD, Contes Etranges

En ce qui concerne la partie graphique, je garde une préférence pour Strange Tales. Celle de Tales to Astonish est l'oeuvre d'un certain John Estes...et en toutes ces années de lecture de comics, je crois que je n'ai jamais recroisé ses dessins ailleurs (d'après une recherche rapide sur le net, il a travaillé chez Vertigo, Chaos ou encore Harris Comics). Cette relecture n'a fait que confirmé mon avis de l'époque : je n'aime pas vraiment ses visages un peu trop crispés, un peu plus son travail sur les créatures mythologiques. La colorisation donne une ambiance intéressante sur certaines cases alors que d'autres passages sont difficilement lisibles. Bref, c'est très, très inégal...

L'histoire est signée par l'inévitable Peter David. Son grand méchant est un cinglé de mythologie nordique, qui se trouve être aussi un véritable psychopathe. Ce "Viking Fou" obtient de grands pouvoirs après un pacte avec Loki et commence à semer le chaos à Oslo. Il affronte dans un premier temps Hank Pym et la Guêpe, venus en Norvège pour un congrès de la police. Hank et Janet ont d'abord l'avantage mais sont surpris par la transformation du criminel. C'est alors qu'il reçoivent l'aide de Hulk, qui a appris la situation grâce à la prophétesse du Panthéon. 

Dans sa folie des grandeurs, le vilain veut amener Ragnarok sur Terre et il commence en transmutant son environnement en pays de neiges éternelles. Il y a une bonne dynamique entre le trio de héros (qui ont un peu de mal à se supporter après la longue relation troublée entre le Titan Vert et les Avengers) et le scénariste concocte de nombreux rebondissements dans la deuxième moitié du bouquin. Il est juste dommage que le traitement graphique en réduise à ce point l'impact...

En bref

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