Je réclame vengeance...la vengeance du sang...

Mini-série en cinq épisodes, Dark Vador et le Neuvième Assassin a été publiée aux Etats-Unis entre avril et août 2013. Il s'agit du premier comic-book écrit par Tim Siedell, un auteur qui travaille principalement pour la télévision. Pour Dark Horse Comics, Siedell n'a signé que deux bandes dessinées de la Saga des Etoiles, la seconde (que l'on retrouve au sommaire du sixième tome de La Légende de Dark Vador) étant plus convaincante que ce premier essai. 

Huit assassins ont été envoyés pour tuer Dark Vador. Et sans surprise, ces huit tueurs ont mordu la poussière. Le dirigeant d'une planète minière est prêt à tout pour se débarrasser du Seigneur Noir des Sith, responsable de la mort de son fils (pas une grosse perte comme le montre la première page...mais bon, papa était tellement fier du fiston...) et il va justement devoir payer le prix fort pour pouvoir engager un impitoyable neuvième assassin, du genre qui ne lâche pas sa proie tant que sa mission n'est pas accomplie...

Si l'idée n'est en soi pas mauvaise, l'histoire est classique et l'issue ne fait bien évidemment aucun doute. Ce n'est pas le genre de chose qui me gêne tant que le scénariste déroule assez de bons rebondissements pour assurer une lecture agréable. Mais Le Neuvième Assassin ne décolle jamais vraiment et se perd dans une sous-intrigue à propos d'une mystérieuse secte de dégénérés sur une planète éloignée. La mini-série traîne alors en longueur avant l'affrontement attendu contre le Neuvième Assassin dans les dernières pages. 

Graphiquement, c'est un peu mieux même si c'est toujours dommage d'avoir recours à deux dessinateurs pour seulement cinq numéros. Je ne crois pas avoir croisé ailleurs les noms de Stephen Thompson et Ivan Fernandez (vu les détails biographiques de l'édito de l'album, je n'en suis pas étonné) et j'ai une petite préférence pour le premier cité...les cases sont détaillées, les décors sont bien travaillés, l'action (quand elle arrive) est percutante et les designs des créatures sont variés. Les pages d'Ivan Fernandez ont quelques faiblesses, notamment au niveau des visages et des silhouettes un peu figées.