Grandir, c’est souffrir

Ce tome 7, avant dernier tome du cycle d’avant la quête, qui se situe avant la série principale, voit les retrouvailles de Bragon et Mara. Leur amour de conte de fées, entre une princesse et un chevalier ex fermier, les rend heureux, mais assombri certaines personnes de leur entourage ; Un prince amoureux transi de mara, et une jeune fille nomade, Kryll, qui l’est de Bragon.

Pourtant nécessité fait loi, et les voilà partis pour une nouvelle quête, celle d’une graine poussant quelque part, au sein d’un corps rocher, avec un gardien facétieux, qui n’est pas inconnu des lecteurs de la série. La graine récupérée, encore faut-il la planter au bon endroit et l’arroser du sang d’un prince ou d’une princesse pour qu’elle pousse. Mais se sera le sujet du prochain tome.

Dans celui-ci, Bragon et ses deux condisciples, sont mis à contribution pour éradiquer la menace de guerriers de l’ordre du signe, formés pour être des tueurs impitoyables, à l’écoute de deux coups de sifflets. Les trois comparses y apprennent l’interdépendance entre eux pour leur survie, et Bragon y perd son invincibilité.

Il y a donc une prédominance des sentiments humains, amour, jalousie, faiblesse, transmission de la vie, que chacun des protagonistes doit faire sien pour grandir en sagesse, quitte à souffrir pour cela.

L’ensemble de ce récit d’aventures bénéficie de la conjonction des talents des scénaristes et du dessinateur pour proposer une préquelle de la quête de l’oiseau du temps, à la hauteur de l’engouement des lecteurs (850 000 exemplaires vendus) et de la qualité de la série mère.

Un tome riche en aventures et en (re)découverte des sentiments, pour des héros dont le cycle d’avant la quête met en images avec brio les aventures de jeunesse. Une réussite qui ne se dément pas.