Pour l’amour et l’art
Ce deuxième tome clos ce qui devrait être un triptyque, interrompu par la disparition d’un des auteurs, le scénariste Hubert. Et comme le premier tome, celui-ci est magnifique.
L’histoire elle-même, de ce jeune garçon, éperdument amoureux transi et muet, déraciné dans une ville musée à ciel ouvert, est magnifique. Peu sur de lui, touché par la dualité de la cité ou cohabitent la richesse tapageuse des maîtres sculpteurs et la pauvreté misérable des personnes qui les servent, il devient, un peu malgré lui, l’élève d’un couple de sculpteurs.
Tout est attachant et parle au cœur dans ce récit ; Le couple de sculpteurs à quatre mains qui l’accueillent et le forme, la jalousie et la vengeance toute humaine de l’élève délaissé, la joyeuse camaraderie des deux autres élèves siamois.
Enfin, magnifique et magnifiée est la quête artistique d’Illian, jusqu’à faire vibrer l’espace autour de sa création.
Le dessin est à l’avenant. Inventif dans la mise en page, dans les couleurs et les formes, dans le trait, esquissé, crayonné, affirmé, toujours renouvelé.
Ce diptyque est un must-have. De ceux que l’on reprend, que l’on rouvre de temps à autre, avec la certitude d’en redécouvrir une nouvelle facette ; Pour y voir la beauté et la justesse d’une œuvre qui incarne au mieux le fait que la BD est un art, autant que l’art est dans cette BD.
En bref
Ce diptyque est un must-have. De ceux que l’on reprend, que l’on rouvre de temps à autre, avec la certitude d’en redécouvrir une nouvelle facette ; Pour y voir la beauté et la justesse d’une œuvre qui incarne au mieux le fait que la BD est un art, autant que l’art est dans cette BD.
Positif
Un dessin magnifique
Une histoire et des personnages attachants
Un univers fantastique prenant corps et vie
Une vision de l'art restitué avec grâce et force
Negatif
La disparition du scénariste qui met un terme à un superbe duo
Laissez un commentaire
Commentaires (0)