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Critique de Facteur-X #37

par Le Doc le dim. 25 sept. 2022 Staff

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Jeux d'ombre

Avant d'explorer le passé de Spider-Man dans l'excellente série Untold Tales of Spider-Man, Kurt Busiek avait déjà travaillé à plusieurs reprises sur le personnage, notamment sur un arc narratif de Spectacular Spider-Man et des épisodes de Spider-Man Unlimited. On lui doit également la mini-série en 3 numéros Spider-Man/X-Factor : Shadowgames, sortie peu de temps après le titre qui a vraiment fait de Busiek un nom à suivre, un certain Marvels

À la partie graphique, on retrouve le dessinateur Pat Broderick qui forme pendant un épisode et demi un duo solide avec l'encreur Bruce Patterson (les deux hommes avaient déjà travaillé ensemble sur Green Lantern, Legion of Super Heroes, Captain Marvel ou encore Alpha Flight). Pat Broderick est un nom que je croisais souvent dans mes lectures dans les années 80/90 (j'aime beaucoup ses Captain Marvel et ses Doom 2099) avant que le bonhomme s'éloigne des comics pour travailler dans la publicité à partir de 1995. Il est juste dommage que l'encrage soit irrégulier car Patterson est remplacé par Sam De La Rosa au milieu du second chapitre.

La mini-série débute en pleine action, alors que Spidey est poursuivi par la Shadowforce, des personnages aux pouvoirs familiers et aux costumes très nineties. Le flashback montre ensuite comment tout cela a commencé, un combat qui se termine par la défaite du héros. Témoin de l'affrontement, Flash Thompson essaye de trouver de l'aide et comme les F.F. et les Avengers sont absents (ce qui arrive souvent), il a l'idée de téléphoner à Facteur X (la formation était dirigée par Havok et comprenait Polaris, Félina, Madrox et Guido). L'équipe travaillait alors pour le gouvernement américain et pendant leur enquête, les mutants découvrent que la Shadowforce est le résultat du projet d'un général qui utilise des données volées aux super-héros pour créer sa propre armée de soldats à super-pouvoirs. 

Comme c'est souvent le cas dans ce genre d'intrigue, le militaire a outrepassé ses ordres en conduisant ses expériences sur des criminels et les choses ont dégénéré. Le rythme est soutenu (3 épisodes, c'est un bon format, les rebondissements ne sont pas dilués), l'action est dynamique et Spider-Man forme une bonne équipe avec Havok et Cie. Ce qui est intéressant en ce qui concerne la Shadowforce, c'est qu'au-delà de leur aspect assez caricatural, la frontière entre vilains et victimes est assez floue. Et Kurt Busiek joue bien sur ce point dans les dernières cases...

En bref

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