Multiball

Todd McFarlane a enfin sorti sa carte joker : faire un run multi Spawn puisant sur les différentes versions qu’il a pu créer dans le passé pour les inclure dans sa série principale. Comment ? Al Simmons a créé un trou dimensionnel depuis son dernier voyage dans le temps, amenant d'innombrables versions de Spawn de toute époque comme on a pu le voir précédemment avec le Spawn médiaval et le Gunslindger Spawn. Mais c’est avec le Spawn Omega qu’Al est désormais confronté sur une île isolée où il va avoir du mal à s’en sortir… tant qu’il restera seul ! Qui pourrait bien l’aider pour s’en sortir ? Telle est la question…

Après un lancement fouilli et laborieux d’un run très ambitieux, Todd McFarlane a enfin pris un rythme soutenu et déroule son intrigue maintenant que les bases sont posées. Ce volume va d’abord s’intéresser à la confrontation entre Al et le Spawn Omega qui va amener de nombreux rebondissements tant sur la révélation d’ennemis plus inquiétants mais aussi de nouveaux alliés intéressants.

Ce fut rare ces derniers temps, mais outre la trop inutile densité narrative du scénariste (eh oui on a toujours ce délire avec les news télé et des longs récitatifs complètement obsolètes de nos jours…), c’est plutôt agréable de lire ce run, l’auteur joue bien avec l’intrigue des différents Spawn en utilisant ce qui est finalement le plus intéressant avec ce genre d'intrigue : la bagarre.

Et la baston, elle régale dans ce volume. Carlo Barberi se fait plaisir et livre un très joli travail plein de violence et de dynamisme. Il y a une vraie sensation de puissance dans ses planches et permet d'apprécier la lecture de ce 11ème volume. Même si c’est un peu lisse pour du Spawn, c’est parfait pour un récit mainstream d’action, j’ai hâte de découvrir les prochains ennemis que nous réservent Mc Farlane et Barberi… et la bagarre qui va avec !

A noter que ce volume introduit également de manière un peu brute la saga King Spawn étendant encore un peu plus la toile du créateur de la franchise.