Un scénario ??? Où ça ?

J’attendais beaucoup de ce quatrième et dernier volume de Désert 9. A la fois très intrigué mais aussi très surpris par la rapidité de l’arrivée de la fin de la série. Et autant vous le dire tout de suite, je suis hyper frustré, hyper déçu et je ne comprends même pas comment on peut finir une série comme ça, même à la va vite. Ce tome est carrément une honte.

Ça commence par le conflit du troisième désert avec des combats entre Mao, Canaria, Kumado Arlequin, Tindalos et VilmaFrance. Mais ces combats sont complètement incompréhensibles, illisibles et surtout inutilement remplis de techniques trop compliquées. C’est simple, je n’ai rien compris à ce qu’il se passait. Des éléments dans tous les sens, des énormes onomatopées. Un début de tome très frustrant, et surtout qui prend quasiment la moitié du tome.

Les combats passés, je me dis que l’intrigue va pouvoir reprendre et surtout m’apporter les réponses dont j’ai besoin. Et là c’est le drame… Le mystérieux Mikito qui avait décidé de suivre Mao et Canaria dans le troisième désert, se dévoile et nous révèle qu’en fait les 4 premiers déserts sont liés et que les autres se baladent comme par magie et on ne sait pas comment les trouver mais heureusement pour le 9ème, il suffit de prendre la mer noire. Ah ah, elle est bien bonne celle-la. Quand dans la quatrième couverture, il est écrit à la fin « et la c’est le choc », je comprends pourquoi.

Là je me dis bon ok, on va enfin découvrir le 9ème désert, chouette. Mais non, encore une folie scénaristique qui nous propulse sur le Lune en compagnie de Neil Armstrong, mais WHAAAAAAAAAAAT, tout une explication philosophique à la noix sur le fameux père de Mao.

Et le comble du comble, le pauvre auteur (qui est sans doute pour rien), nous explique dans une page, que son manga est inachevé (non sans rire, on avait pas vu), et surtout que son dernier tome ne ressemblait pas du tout avec ce qu’il avait imaginé au départ.

Bref, faite comme moi, oubliez cette série.