Un homme en or

Nouvelle licence chez Mangetsu, après avoir découvert l’énorme Coq de Baston que j’adore. J’avais très hâte de découvrir cette nouvelle histoire de Yakuza. La couverture se suffit à elle-même pour me hyper déjà très fortement. Entre l’écriture dorée du titre ou encore ce personnage qui a l’air bien badass, balafré, un flingue dans une main, c’est du tout bon. Golden Guy est une série encore en cours au Japon avec 6 volumes.

Comme je trouve le synopsis plutôt compliqué à résumer à cause des nombreux noms propres, je vous mets directement le résumé de la quatrième couverture en guise d’introduction : Gai Sakurai est le chef du clan Osaragi, groupe rattaché au puissant gang de Yokohama connu sous le nom de « famille Kikaku ». À la tête de sa petite bande haute en couleur, il coule des jours heureux jusqu'au meurtre d'un de ses protégés. Tout laisse croire à un coup du clan Akane, faisant partie de la même famille, qui semble surtout intéressé par le légendaire trésor caché des Tokugawa, supposément dissimulé chez les Osaragi. Ici débute une aventure riche en énigmes où se mêlent jalousie, violence et fatalité !

Golden Guy est un seinen qui mélange, Yakuza, baston, esprit de famille et trahison. Ce tome 1 est pour moi une très grande réussite. L’auteur, Jun Watanabe, réussit à nous faire comprendre le monde des Yakuza très facilement, tout est limpide malgré un très grand nombre de personnages. D’ailleurs, je trouve que chaque personnage est très bien développé et très charismatique. Et j’adore notamment l’antagonisme entre Gai et Kyosuke. Dans ce personnage de Gai on a une sensation d’inspecteur Kurokôchi mais aussi un peu de Ryo Saeba. On a un bon mix avec un Yakuza au grand cœur qui fait que l’on s’attache très vite.

L’auteur nous plonge dans une guerre intestine assez complexe avec un background de chasse au trésor mais qui reste en suspens. Pour le moment on en sait pas plus que ça. C’est assez violent, le monde des Yakuza est bien représenté, ils ne rigolent pas du tout. Beaucoup d’enjeux, beaucoup de traitrise avec un rythme haletant. C’est hyper prenant. Le manga se lit très vite et pourtant il se passe plein de choses différentes qui finissent par se recouper.

Le dessin est magnifique, c’est très moderne, très limpide. J’aurai juste aimé voyager un peu plus dans le quartier Kabukicho, un quartier chaud de Tokyo et découvrir beaucoup plus l’architecture. Peut-être et j’espère que ce sera le cas dans le tome 2.

Au final, un très bonne surprise, c’est très bien écrit avec un schéma narratif par facile à maitriser mais qui justement est limpide. Une histoire renforcé par un dessin fluide et immersif. Si vous voulez découvrir le monde des Yakuza, c’est juste parfait.