Un Kijû inhumain ?

Rooster Fighter fait partie de ces titres que j’ai essayés par pure curiosité. Il faut avouer qu’avoir un coq pour personnage principal est assez grotesque, et je me demandais comment l’auteur parviendrait à pondre un récit crédible.

Tout d’abord, si vous souhaitez découvrir cette série, je vous recommande chaudement de le faire assez vite, pour bénéficier d’un superbe effet de fabrication sur la couverture. Ce dernier est exclusif à la première impression, il serait dommage de passer à côté.

Précision faite, rentrons dans le vif du sujet. Depuis le précédent tome, Keiji a deux compagnons de route et ça a enrichi le scénario de façon flagrante. Je trouvais le premier tome, bien qu’intéressant, un peu faible et sans perspectives d’avenir. Le seul enjeu était de retrouver la sœur de Keiji, et même si cela est toujours d’actualité, ça manquait d’objectifs plus larges.

Sachant que les combats étaient assez courts vu la puissance de Keiji, il était difficile de réellement se prendre au jeu. Désormais, les choses sont plus contraintes et forcément, cela influe sur la qualité globale du titre.

Ce tome est, de ce fait, un très bon tome. Keiji campe sur ses positions la plupart du temps, mais on sent qu’avoir de la compagnie le change peu à peu. On découvre de nouveaux personnages qui font partie de son passé et apportent des réponses sur les Kijû en parallèle. Je ne pensais pas que cet aspect serait développé si vite, mais c’est une très bonne chose. Nous avons découvert qu’il existe différents types de Kijû, certains étant profondément mauvais, d’autres ne l'étant pas. C’est une vision des choses assez intéressante puisqu’elle permet d’humaniser ces êtres et rappeler qu’ils proviennent d’êtres vivants à la base.

Visiblement, les humains ne sont pas les seuls à pouvoir se transformer en Kijû. Ce détail aura sûrement son importance dans la suite de la série, puisqu’il ouvre le champ des possibilités. Il ne reste plus qu’à espérer que le tome 4 arrive rapidement chez nous !