Libération
J’ai lu et apprécié l’adaptation BD, chez Glénat également, de Méto. Il est toujours complexe de poursuivre un corpus autour d’une série mère forte. Si Nestorius m’avait agréablement surpris, je suis plus dubitatif sur cet opus.
Tout d’abord, je trouve que le dessin, sans lui enlever ses qualités, ne correspond pas à la série mère, et que l’on semble, du coup, changer l’univers du récit. La couverture, d’ailleurs, est trompeuse, puisque réalisée par un autre dessinateur, et qu’elle annonce donc de manière fallacieuse une continuité graphique avec l’original. Le découpage, sage, colle plus à une BD franco-belge pour adolescents, qu’au récit de science-fiction Méto.
Le scénario se tient ; Il montre la dichotomie à priori irréversible, entre un monde familial cocon, et un centre d’entraînement visant la sélection par l’endurance et les brimades répétées. Le lent chemin vers la libération est attendu par le lecteur, mais le rebondissement familial est plutôt bien trouvé.
Un récit de libération d’une jeune fille formatée et sous emprise, que l’amour de sa famille amène à reprendre en main son destin, quels que soient les risques, dans un univers graphique éloigné de l’original.
En bref
Un récit de libération d’une jeune fille formatée et sous emprise, que l’amour de sa famille amène à reprendre en main son destin, quels que soient les risques, dans un univers graphique éloigné de l’original.
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