Pour Léo et quelques majors

Chaque tome de ce qui est désormais une série, apporte son lot d’anonymes, s’étant illustrés par leur courage, ou parfois, comme les marins de l’USS William D. Porter, leur bêtise.

Ces héros de l’ombre y seraient restés, ainsi que dans l’oubli, si les deux auteurs n’avaient pas décidé de porter leurs exploits à notre connaissance.

Sans quitter une bienséante dérision, sans se départir du rire et d’une propension aux jeux de mots capillotractés, ils redonnent à chacun sa juste place dans l’histoire guerrière.

Entre soldats russes zombis, un trompe-la-mort aviateur, un équipage aéronautique corsaire, chacun trouvera, j’en suis sûr, au moins un modèle, une idole, ou un porte-drapeau. Que la SPA se rassure, les animaux ne sont pas oubliés. Par contre, chers auteurs, en cette période chahutée de lutte des genres, l’apparition de quelques héroïnes aurait été de bon ton. Certes, le bon thon est dans la mère, mais quand même.

Une série qui poursuit sur sa lancée humoristique de réhabilitation des héros en tous genres, jusqu’alors injustement restés inconnus. Il ne s’agit plus d’une vraie surprise avec ce troisième tome, mais c’est toujours un réel plaisir de lecture, informatif et poilant.