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Critique de Mimizuku et le Roi de la Nuit #2

par MassLunar le mar. 8 nov. 2022 Staff

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Quand les peintures brûlent

Adepte des contes noirs , vous pourrez trouver votre bonheur avec Mimizuku et le roi de la nuit , un conte qui débute de manière cruel et tragique avec la fuite d'une jeune fille esclave venue se réfugier dans la forêt d'un roi-démon pour y mourir dévoré par ce dernier.

Clairement, Mimizuku est un titre qui ne fait pas dans l'allégresse, notamment au niveau du passé de notre jeune héroine qui est davantage dévoilé dans ce second tome. Un tome des origines d'ailleurs puisque un flash-back nous dévoile également le passé du mystérieux et inquiétant roi de la nuit. Mimizuku est une courte série en quatre volumes et il faut bien avouer que  Yu Suzuki et Kougyoku Iduki développent plutôt bien leur intrigue. Le premier tome nous contait tranquillement cette douce rencontre entre le roi de la nuit et la jeune esclave tout en introduisant un royaume humain qui cherche à en découdre avec la forêt des démons tandis que le deuxième tome provoque un petit changement de cadre.

En effet, l'histoire atteint ici un point de rupture et  la petite Mimizuku est recueilli par ledit royaume à travers le personnage du noble chevalier An Duk. Ce dernier, loin de l'image du salopart fini et intolérant, décide en compagnie de sa femme de recueillir la fillette. Nous avons donc ici un changement de cap pour Mimizuku qui découvre cette fois ci une société humaine à laquelle elle n'a jamais été vraiment habitué. Le début du tome 2 nous racontait d'ailleurs pourquoi Mimizuku cherchait à mourir et quelle était son travail en tant qu'esclave (détrousseur de cadavres) . Ce passage est assez glauque et montre à quel point la jeune fille en ressort traumatisé.

Derrière cette fausse allure de conte un peu noir, se cache une intrigue délicate autour du trauma. Mimizuku est une gamine dont le trauma est allégé grâce à sa rencontre avec l'inquiétant mais bienveillant roi de la nuit ce qui donne lieu à des passages vraiment poignants comme le roi de la nuit en train , Mimizuku sommeillant à ses pieds... Un style délicat qui doit beaucoup au dessin de la mangaka Yu Suzuki qui capte de réels moments de tendresses au milieu des ténèbres. Notons le flash-back autour du roi de la nuit dessiné comme un conte un peu candide . Dans l'ensemble, chez Mimizuku , on relève ce mélange de tragédie et de candeur qui  séduira les amateurs de contes gothiques désespérés mais jamais désespérants.

Ce second tome nous propulse donc dans un autre environnement tandis que la confrontation face au roi de la nuit prend un tournure décisive. Dans l'ensemble, nous avons un titre qui demeure passionnant et assez original dans cette approche à la fois tragique et douce. 

En bref

Un tome qui revient à la fois sur le passé de nos personnages tout en proposant un changement de cadre plutôt interessant. Mimizuku continue de nous charmer ou de nous hanter avec cette délicate ambiance entre trauma et tendresse.

7
Positif

Cette atmosphère toujours aussi délicate mêlant le tragique à la douce amitié

Un changement d'environnement qui apporte une nouvelle perspective à l'intrigue et entretient son rythme ( ce qui est un bon point pour cette courte série en quatre volumes ! )

Negatif

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