Hulk à coeur ouvert

Au fil des années, Bruce Banner a tenté plusieurs fois de trouver une solution pour éliminer le monstre qui vit en lui. Une de ces tentatives n'a pas eu lieu dans la série Incredible Hulk mais dans celle de l'Invincible Iron Man, un arc narratif qui a débuté dans le #131 datant de février 1980 (date de couverture). On était alors en plein dans le premier run de David Michelinie et Bob Layton et l'histoire se déroule chronologiquement après Demon in the Bottle, le dessinateur Jerry Bingham assurant un court intérim avant le retour de John Romita Jr à la partie graphique. 

En ce temps-là, les comics Marvel ne faisaient que 17 pages et cette pagination réduite n'empêchait pas d'avoir des épisodes bien denses. Michelinie ne perd pas de temps pour orchestrer la nouvelle rencontre entre le Vengeur doré et le titan vert et alors que les choses auraient pu dégénérer à cause de policiers un peu trop zélés, c'est un gamin qui réussira à calmer un Hulk qui voulait juste qu'on le laisse tranquille (bon, en mangeant un chargement de fruits sur une autoroute). 

J'ai toujours bien aimé le style de Jerry Bingham et cela reste classique, solide et efficace, aussi bien dans l'action que dans les moments calmes. Après une première partie centrée sur la baston, Bruce Banner, désespéré par les dégâts causés, travaille avec Tony Stark et son équipe (Scott Lang et le docteur Sondheim) sur un régulateur pour stabiliser ses battements de coeur. L'opération semble concluante...mais un ultime rebondissement va montrer que les choses ne seront jamais aussi simples pour le savant éternellement en fuite...

Le cliffhanger est très bon...mais à ce jour, je n'ai  jamais terminé cette histoire car je n'ai pas Strange #135 dans ma collection...