De la SF bien comme il faut
Ce manga, édité par Pika, est signé de la main de Shinji Mito, déjà connu pour avoir proposé l’excellent manga Alma.
Autant dire que rien qu’à la lecture de son nom, je me suis empressé d’avoir ce nouveau manga dans les mains.
Il faut savoir que Ex Nihilo avait été publié au japon bien avant Alma. En France, on profite de cette édition a posteriori. Surement après le succès d’Alma. Ex Nihilo est la première série publiée de l’auteur, il n’avait auparavant publié que des histoires courtes.
Cette série profite de la publication des 2 tomes en même temps ce qui permet de se lancer dans l’histoire beaucoup plus facilement. Il faut souligner que chacun des tomes comporte un peu plus de 250 pages.
On s’occupera dans cette revue du tome 1.
Dans cette série, on suit Kamano qui se désintéresse des autres élèves de son lycée, sauf de Nao, son amie depuis l’enfance. Cette situation semble peser sur Nao. On ne sait pas plus sur le lien qui unit ses deux adolescents. On en apprendra tout au long du déroulé de l’histoire.
Un jour, alors que Kamano et Nao rentrent chez eux, un monstre blanc géant apparait et poursuit Kamano. Une jeune fille répondant au nom d’Arya intervient pour l’aider. Ce monstre géant est en réalité un orbis, un objet issu de l’imagination d’un créateur. Une autre personne, à distance, gère ce monstre.
A ce moment de l’histoire, on apprend que 153 créateurs sont nés, il y a 18 ans de cela et qu’il n’en reste que 13. Kamano est le seul dont la naissance est passée inaperçue. A partir de cette événement, le monde entier est mis au courant car de nombreux journaux présents sur les lieux couvrent ce qui se passe. Il est alors impossible d’étouffer l’affaire comme cela avait pu être le cas par le passé.
A partir de cet instant, Kamano et Arya vont être traqués, et notamment Kamano qui est l’objet de la convoitise des humains mais aussi des autres créateurs.
Les créateurs restants sont en « guerre » contre les humains qui les ont cachés et emprisonnés durant un certain nombre d’années.
L’histoire dans laquelle nous plonge Shinji Mito est très intéressante. Encore une fois, et cela était déjà le cas avec Alma, le mangaka impressionne par son univers SF. Il m’a encore fait revivre les heures de gloire de Masamune Shirow.
Sa gestion des mouvements et des combats est magnifique. On s’y croirait !
Les dessins sont également de grande qualité, davantage les décors qui sont d’une précision extrême. En revanche, la gestion des visages est fluctuante : certaines parties sont manquantes, comme des yeux, un nez ou la bouche. J’ai trouvé le dessin en dessous de ce qui a été fait pour Alma, où le trait était très précis et joli. On sent que cette série a été faite avant Alma au niveau du coup de crayon. La luminosité est également moins bien gérée.
En bref
Quoi qu’il en soit, malgré ses « défauts », Ex Nihilo réussit le pari de nous tenir en haleine du début à la fin, et surtout de nous donner envie de découvrir la suite.
Positif
l'histoire
les dessins
Negatif
certains visages fait à la va vite
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