Une fin de diptyque flamboyante

Nous avions laissé Théo plongé dans son cauchemar où il est précipité dans la gueule brulante de Baal. Il se réveille prisonnier, mais il ignore de qui. Après son évasion, il retrouve son ami Hugo. Théo va rendre visite au vicomte de Cambrais qui s'intéresse aussi à Drovetti. Un curieux personnage dont le fils a créé de fantastiques androïdes avant de mourir. Sera-t-il un ami ou un ennemi de Théo à propos du sarcophage phénicien?

Rodolphe a vraiment eu envie de rendre hommage aux feuilletonistes du début de XXe siècle avec cette histoire… et, en particulier, au Belphégor d'Arthur Bernède au vu du grand nombre de ressemblances. C'est un hommage clairement assumé aux feuilletons du début du XXe siècle. Quelques personnages bien connus de ceux qui s'intéressent à l'ésotérisme apparaissent ou sont cités dans ce 2e tome. Nous apprendrons ce qu'est l'or du temps à l'extrême fin avec une réflexion pertinente sur son intérêt.

Il y a toujours les dessins fabuleux d'Oriol avec ses jeux de couleurs très contrastés entre violence des rouges ou de couleurs fluos et les teintes sombres pour les passages nocturnes ou souterrains. Certains lecteurs détestent ces graphismes, mais je les apprécie et suggère de passer outre ce côté flamboyant pour découvrir l'histoire.

Un bon 2e tome qui se conclut de façon plutôt sage.