Au premier abord, Shadow Lady a de quoi laisser sceptique. Le tout commence comme une comédie sentimentale sans originalité avec une jeune fille maladivement timide se transformant en voleuse décomplexée avec une boite de maquillage magique, amourachée d'un véritable Inspecteur Gadget. Alors si l'on vous dit que notre cambrioleuse finit par sauver le monde...
Pourtant, force est de reconnaître que l'on passe un moment sympa à lire. Ode aux super-héroïnes occidentales (Catwoman évidemment), Shadow Lady assume pleinement son côté série B kitschissime, et les événements, aussi improbables soient-ils, s'enchaînent sans souci dans un joli crescendo qui ne choque pas le moins du monde... pourvu que le lecteur aie laissé son cerveau au vestiaire et soie entré dans le trip.
Graphiquement, c'est plutôt joli même si les scènes d'action ne sont pas assez lisibles. Les lecteurs masculins apprécieront un dosage plutôt généreux en fan-service (complètement intégré dans le délire), en revanche, pour un manga qui ne se prend pas au sérieux, on était en droit d'espérer des gags plus drôles et moins convenus.
Une série rafraîchissante, aux qualités et défauts plutôt équilibrés, mais qui sera oubliée sitôt lue. Au moins, c'est sympa, c'est l'essentiel.
En bref
6
Pois0n
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