Le coup de mou

On passera gentiment sur le médiator offert avec ce tome. Je ne sais pas si quelqu'un en fait véritablement quelque chose. En tout cas, vous n'allez pas le frotter longtemps sur les cordes de votre guitare vu que celui-ci risque de se tordre au premier coup. Alors, on les expose au mur avec de la pâte à fixe afin de mettre en valeur notre collection ? Allez, on lance un appel à témoins, que faites-vous de ces objets où les noms des camarades de Yukio apparaissent en ce moment ?

Si j'ai intitulé cette chronique par un titre flasque, c'est que j'avais la mauvaise impression d'avoir déjà lu la première partie. On reparle des prochains grands concerts que l'on espère un jour participer, on y admire les amitiés ou les amours aussi. C'est sympathique tout ce tintamarre de klaxons pour une route qui reste pourtant sans embouteillage. Où sont donc les intrigues qui faisaient que l'on tourne les pages sans interruption ?

L'auteur a dû se poser la même question, car, un événement vient tout changer. En fait, c'était pour mieux nous faire ressentir ce virage à quatre-vingt-dix degrés ? Ou alors, il s'est laissé porter par ces destins hors du commun et rock'n roll. Qu'importe, ça fonctionne du tonnerre, et, on a envie de tout savoir à nouveau.

Ce tome m'a aussi déplu pour la première fois au niveau des bonus, il faut dire que c'est un peu anecdotique les mystérieuses aventures d'Happy Sangokushi, ce manga fictif incontournable qui apparaît dans Beck. Et puis, on connaît déjà un peu les réponses de : « Quelle est la différence entre un label indé et une major ? », ou encore, « on est plus libre en indé? ».

« Je vais te faire écouter en avant-première, mon tout dernier morceau! »