Le Tournoi des Champions !

Les deux premières pages de JLA/Avengers #2 reviennent sur la discussion entre le Grand Maître et Krona. Le scientifique Oan est à la recherche du secret de l'univers, la "vérité sur ce qui était auparavant" pour reprendre ses termes....et tant pis si les réalités qu'il visite ne survivent pas à ses investigations. Le Grand Maître sait qu'il y a une entité marvellienne qui a survécu au Big Bang et en grand joueur qu'il est, il fait un pari avec Krona...

La quête d'artefacts qui a débuté dans le #1 est donc le résultat de cette rencontre. Si Krona gagne, il arrachera le secret à l'être qu'il recherche (et qui n'est autre que Galactus). Si le Grand Maître gagne, il laissera l'univers Marvel pour trouver ses réponses ailleurs. Krona a ajouté une petite clause : sans le savoir, les Avengers se battent pour lui et la Justice League pour le Grand Maître. 

Dans ce #2, l'accent est donc mis sur l'action et ce dès la première double page signée George Pérez. Au milieu du chaos, Captain America et Batman se retrouvent face-à-face et il ne leur faut pas longtemps pour se rendre compte que ce combat ne mènera à rien et qu'ils sont manipulés comme de simples pions. Les deux héros préfèrent alors mener leur enquête de leur côté pour ne pas attirer l'attention du Grand Maître et de Krona. Les Avengers et la Justice League continuent de réunir les artefacts, en rameutant les réservistes de chaque équipe. 

Toujours aussi bien servi par le minutieux George Pérez, Kurt Busiek gère efficacement son casting pléthorique, en orchestrant de chouettes interactions dans une suite d'échauffourées qui montent en puissance jusqu'à un final intense. Krona n'avait pas du tout l'intention de respecter la parole donnée...et ça le Grand Maître s'en doutait. Le Doyen de l'univers avait gardé un as dans sa manche et il se sert des douze artefacts enfin réunis pour enclencher son plan de secours...

À suivre !

Chaque numéro de JLA/Avengers par Semic proposait des bonus et pour le #2, c'est un portrait de Kurt Busiek par Jérôme Wicky, un portrait de Julius Schwartz par Jean-Marc Lainé et une interview de Busiek par l'équipe Semic.