9

Critique de Plastok #1

par ginevra le jeu. 8 juin 2023 Staff

Rédiger une critique
Une grande aventure chez les insectes

Sur une île isolée (et à leur taille), une civilisation d'insectes est née avec sa religion et ses territoires. La religion honore les humains, en particulier Noah le sauveur d'Anasta. Son temple est au cœur du royaume des fourmis. Mais quand la grande prêtresse Anasta CXV meurt empoisonnée sans avoir pu dire qui doit lui succéder, c'est son esclave puceron Bug qui est désigné coupable. A-t-il vraiment reçu un précieux secret sur la source du plastok sacré? Y emmènera-t-il les pirates de la capitaine Blackwings?

Maud Michel et Nicolas Signarbieux ont imaginé un monde loin des humains particulièrement original puisque ce sont des insectes qui ont fondé une civilisation basée sur le plastique qui arrive sur une plage de leur île (sans doute par les courants marins.) Plusieurs sortes d'insectes cohabitent sur l'île selon des royaumes indépendants. Mais tous honorent la religion humanos dont le temple est au cœur de l'empire des fourmis. On peut noter que les insectes ne sont finalement pas beaucoup plus sages que l'humanité puisqu'il y a encore et toujours des dirigeants et des laissés pour compte.

Nicolas Signabieux nous montre la cartographie de l'île Hexapoda dans les pages de garde… mais sans en donner la taille… si les insectes n'ont pas changé de taille avec le temps, cela doit être très petit. Les dessins sont réussis avec des insectes expressifs (je n'aurais jamais pensé écrire cela un jour) et proches de leurs modèles vivants à part les seins de quelques insectes féminins. Il a glissé plein de clins d'œil dans ses dessins, si j'ai bien vu : il y a le doigt de Noah avec une coccinelle dessus qui évoque le doigt de Dieu de la Chapelle Sixtine, la statue de Noah m'a rappelé les images de la statue de Zeus par Phidias telle qu'elle est habituellement représentée, l'impératrice des fourmis avec son gros abdomen m'a fait penser à Jabba le Hutt de Star Wars et la poursuite en libellules à celle des speeders sur Endor, en page finale le vaisseau pirate ressemble bien à La Licorne du chevalier François de Hadoque.

Une trilogie qui démarre sur les chapeaux de roues… ou plutôt sur les ailes de libellules!

Vivement la suite.

En bref

Une histoire originale et particulièrement réussie. Les illustrations sont à la hauteur du récit avec des insectes expressifs et réalistes malgré tout. Vivement la suite!

9
Positif

dessins réussis avec des insectes expressifs

histoire originale

Negatif

ginevra Suivre ginevra Toutes ses critiques (2733)
Autres critiques de Plastok
4
Plastok T.1

Plastok T.1 Staff

Lire la critique de Plastok T.1

Boutique en ligne
15,95€
Boutique en ligne
15,95€
Boutique en ligne
15,95€
Boutique en ligne
15,95€
Laissez un commentaire
Commentaires (0)