Une famille distante

Résumé : Kanemoto a été retrouvé mort. La police commence alors à enquêter sur les circonstances de son décès, bien décidée à arrêter Mibu et son étrange avocat. De son côté, Kujô rencontre une cliente lui demandant de récupérer l’héritage de son père récemment décédé. Mais accepter cette affaire pourrait le forcer à se battre contre son ancien mentor. Quelle décision sera la plus adaptée à la morale si particulière de Taiza Kujô…?

Après un premier tome qui avait su attiser ma curiosité, j’avais hâte de découvrir la suite. Si le premier tome posait les bases avec le personnage principal et nous montrait une première affaire, ce tome 2 propose non seulement une deuxième affaire mais surtout d’en connaitre un peu plus sur cet avocat très mystérieux.

Les chapitres intitulés « Famille distante » va mettre Kujo face à un terrible choix, attaquer ou non son ancien mentor, un avocat un peu véreux. J’ai adoré cette histoire, pas encore terminée d’ailleurs, elle nous propulse dans une histoire d’héritage, on met les pieds dans une maison de retraite qui maltraite ses pensionnaires, le combat de deux avocats qui connaissent la loi par cœur et joue sans cesse des jeux dangereux et enfin la police qui commence à se méfier de Kujo. Tout ça en parallèle donne un manga où il est impossible de s’ennuyer. Je ne pensais pas autant aimer ce genre là, mais force est de constater que ça marche terriblement bien. L’affaire s’avère beaucoup plus difficile que prévu mais quelques coups bien placés vont lancer le tome 3.

Les dessins sont assez exceptionnels dans leur genre, c’est hyper détaillé, rempli de micros détails, je ne connais pas la technique de l’auteur mais par moments on a l’impression d’avoir affaire à des photos auxquels sont rajoutées des personnages. Avec aussi des blancs très intenses. C’est très surprenant.