Tu n'as pas tort

Pour ma part, Walter Simonson sera toujours affilié à Thor, le fameux Dieu du tonnerre issu de la mythologie nordique. Effectivement, dans les années quatre-vingt, Marvel a confié à cet artiste le destin de cet homme brandissant un marteau. Cependant, ce serait un « Thor » de le limiter à cette œuvre. Par exemple, on a eu récemment une réédition de Robocop vs. Terminator, avec, au scénario, le grand Frank Miller. Ce crossover culte des années quatre-vingt-dix est toujours disponible chez l'éditeur Vestron, pour les plus curieux.

Et pourtant, on revient quand même à ses premiers amours. Si dans l'introduction, Walter Simonson fait à peine référence à son travail cité plus haut, c'est pour mieux s'en dégager. Par contre, il n'arrive peut-être pas à s'enlever de la tête ses lectures, ou, ses séries récentes.

Car, il y a un peu de tout ce que l'on a vu récemment, d'Old Man Logan à Game of Thrones. On retrouve le dieu aimé des Hommes dans le fameux siège en mode cadavérique. Il va pourtant reprendre vie sous cette apparence, et, découvrir que tout a bien changé autour de lui. Sa famille proche ne l'a pas attendu, tous ont disparu depuis longtemps. Que s'est-il bien passé ?

Sinon, on a bien une figure d'elfe noir inspiré de l'univers de World of Warcraft qu'il avait également adapté sur papier. Le personnage féminin est fort intéressant dès le départ, le potentiel est présent, alors, on est vraiment déçu lorsque l'on le voit fort peu exploité par la suite. Dommage !

« Est-ce qu'il n'existe plus rien sur ces terres dévastées ?! »