Un brillant exercice de style, mais peut-être un peu vain.
Quand un jeune anglais harcelé par ses camarades joue aux courses toutes les économies trouvées à la maison sur la base des prédictions d'une voyante, il gagne plus de 16 millions de livres et surtout beaucoup d'embêtements. Une longue quête commence pour lui pour retrouver son père afin de pouvoir toucher l'argent gagné…
Le fauve d'or 2023 avait été abondamment commenté sur le choix de Martin Panchaud d'avoir utilisé des tâches de couleurs pour personnages et des dingbats pour les objets. Du coup, cela devient plus un livre illustré qu'une bande dessinée puisque les textes sont reliés par des traits aux protagonistes les disant. Textes parfois un peu petits et difficiles à lire.
Mais une fois entrée dans l'histoire, je ne l'ai plus lâchée (malgré quelques retours en arrière pour relier point de couleur et personnage de l'histoire). J'ai plus lu le livre que je n'ai réellement regardé les images, mais j'ai admiré le travail réalisé par Martin Panchaud : beaucoup de recherches pour trouver le dingbat adéquat pour chaque objet ou endroit. Je remercie ma bibliothèque pour cette lecture car je ne pense pas que j'aurais acheté cet album.
Un travail étonnant, justement récompensé par un fauve d'or d'Angoulême, qui mérite d'être découvert. Mais je ne suis pas sûre de m'en rappeler vraiment longtemps.
En bref
Martin Planchaud a mérité son fauve d'or pour le travail incroyable de recherche de dingbats qu'il a fait pour illustrer son histoire. Mais je ne suis pas sûre que cet exercice reste longtemps dans ma mémoire côté graphique car c'est plus l'histoire racontée qui m'a "scotchée" sur le livre.
Positif
histoire prenante
Negatif
textes parfois un peu petits et difficiles à lire
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