Renaissance sans DéCès

J'étais vraiment ébahi par le talent de Sophie Campbell lors de l'arc de Northhompton sur la première saison des Tortues Ninja. Je suis donc ravi de la revoir aux commandes de la seconde. À l'occasion du récent film sorti au cinéma, ce nouveau numéro un pourra cette fois vraiment contenter petits et grands.

Déjà, graphiquement, c'est un véritable coup de jeune. Ce n'est pas que je n'aime pas les couvertures signées Kevin Eastman, mais, il faut l'avouer, cela fait du bien à nos amis. Ils sont plus lisses et mignons, les mutanimaux aussi, enfin, quand ils sont du bon côté de la barrière.

Car, si ce tome fait office de grosse conclusion du second arc pour les plus fidèles, elle permet également de raccrocher tranquillement les wagons. L'action est moindre, et, on prend plus le temps de nous raconter ce qui se passe actuellement en lien avec les récents évènements. C'est une vraie bouffée d'oxygène après le condensé d'action lors de « New York, ville en guerre ».

Évidemment, on ne change pas une recette qui fonctionne depuis des décennies, c'est avant tout l'esprit familial qui est mis en avant, et, si elle s'est agrandie récemment, elle va continuer sur un bon rythme.

Pour ceux qui seraient encore perdus, vous pouvez vous contenter de la simple phrase d'accroche du départ, très efficace, ou alors, pour les plus pointilleux, il y a une galerie de personnages récurrents aux côtés d'illustrations bonus en fin de tome.

« C'est du harcèlement ! J'ai des droits, vous savez ! »