Jeu de riches

Dans le premier tome, l’auteur avait posé le décor et les principaux personnages. Un monde postapocalyptique, où les gouvernements, dépassés par les conflits engendrés par la montée des eaux ont laissé le pouvoir aux multinationales. Celles-ci ont fini par se regrouper sous le nom de Systema, pour gérer le monde et les populations survivantes. Dans ce monde, les personnes utiles travaillent pour Systema et son principe de castes associées à des quartiers et des services ; Une hiérarchie codifiée par son identifiant via une puce implantée dans le cou. C’est dans ce monde que deux jeunes filles révoltées se rencontrent et souhaitent combattre les injustices patentes de ce système inique. L’une, Atari, a vu mourir sa mère, activiste, sous les tirs de la milice privée de Systema. Pour l’autre, Tika, le mystère demeure sur ses origines et ce qu’elle est vraiment. Ce deuxième tome en dévoile une première partie.

L’histoire de ce tome part de la découverte du corps d’un jeune enfant des rues, qui semble avoir été roué de coups. Les deux jeunes filles mènent l’enquête et découvrent un lien avec un jeu de réalité virtuelle en vogue chez les enfants. Leur enquête les mènera vers le cosntat du peu de considération qu’ont les castes protégées de la ville monde pour les castes inférieures et les enfants des rues.

Le dessin, qui souvent prend la forme d’une ligne claire au découpage classique, utilise l’univers du jeu pour proposer alors des cases plus féériques, aux couleurs éclatantes. On navigue entre un réel dramatique d’une humanité confinée et réduite en esclavage pour produire les ressources pour les nantis, et l’évasion du jeu, qui, parfois, n’est qu’un leurre et un passage vers une réalité plus dramatique encore.

Un deuxième tome qui utilise l’univers SF mis en place dans le premier tome pour préciser son propos et dévoiler en partie les mystères d’une des héroïnes.