Morituri te salutant
Depuis 2016 et le tome 5, nous étions sans nouvelle de Falco, d’Arminius et des maîtres de Rome. Marini revient de superbe manière nous proposer la suite dramatique et pleine de rebondissements de leurs aventures. Cinq ans après la perte des trois aigles, chacun étant l’emblème d’une des trois légions écrasées par Arminius, Falco, las de vivre après la mort violent et tragique de son aimée, trompe la mort dans les arènes comme gladiateur. Ayant gouté au pouvoir, Arminius, comme d’autres avant lui, et en cela plus romain que barbare, en veut encore plus. Dans une Rome en déclin, qui pleure son consul Augustus, assassiné, se trament d’autres complots pour l’argent et le pouvoir. Tandis qu’une grand-mère cherche son petit fils qu’elle pense vivant, un père se prend à espérer et l’histoire, petite et grande, poursuit sa course dans le sang.
C’est un auteur au sommet de son art que l’on retrouve dans ce tome. Rien ne semble l’effrayer. Ni une scène immense où une foule innombrable pleure son guide à la lueur orangée des bûchers ; Ni les gros plans des combattants dans l’arène à la vivacité si bien rendue, avec des ombres portées des gladiateurs sur le sable et le sang qui jaillit de ces héros anciens devenus mythes, qui saluent avant de mourir ou de tuer.
Richesse des décors, absolu qualité des couleurs, puissance des ressorts dramatiques du scénario, Marini nous livre un superbe tome qui relance la série de manière indubitable.
En bref
Richesse des décors, absolu qualité des couleurs, puissance des ressorts dramatiques du scénario, Marini nous livre un superbe tome qui relance la série de manière indubitable.
Positif
Des dessins, des couleurs, des doubles pages à couper le souffle
Un récit d'aventure et d'histoire plein de bruit et de fureur.
Negatif
Pourquoi avoir attendu si longtemps ?
En espérant la suite dès 2024
Laissez un commentaire
Commentaires (0)