Cat Coffee

On pourrait croire qu’on a fait le tour de ces aventures félines du quotidien au bout de 9 tomes, mais c’est sans compter les capacités d’Umi Sakurai à se renouveler et à inventer toujours de nouvelles situations propres à nous émouvoir.

Après tant de tomes, l’autrice me captive toujours. Sa recette : ajouter de nouveaux personnages dans l’entourage de Fuyuki Kanda pour continuer à rendre celui-ci des plus charmants et pour susciter l’émotion dans leur approche très féline de la vie. Mélangeant ainsi thérapie féline et récit de vie achoppé, cela fonctionne toujours à merveille.

Dans ce tome, place au fil de M Kanda qui a souffert du statut de génie de son père mais aussi de la mort de sa mère. Il doit encore faire son deuil et trouver sa place dans cette famille. Il jalouse un peu la relation de son père à son chat adoré, mais avance dans la résolution de ses problèmes. Vient ensuite, son ancien ami et rival, Teruaki, qu’on croise par hasard et qui revient lui aussi sur ses traumas, expliquant pourquoi il avait été si cruel. On découvre avec lui le poids du regard des parents, cette envie de leur faire plaisir quitte à se renouer, et ce jusqu’à ce qu’on explose. Le chat qui… est vraiment une série riche sur les relations parents-enfants autour de la question de la célébrité et du talent.

Mais ce qui continue à faire le coeur de la série, ce sont vraiment les chats et Umi Sakurai nous livre encore de très belles pages toutes mignonnes autour d’eux. On se retrouve ainsi avec Fukumaru autour d’un rendez-vous chez le vétérinaire pour un vaccin. On sait tous combien nos bêtes à poil aiment et appréhendent ce moment, alors ça m’a beaucoup amusée d’entendre sa voix sur le sujet. Puis la façon dont l’autrice dévie pour évoquer le bien être animal et notre envie à nous humain de prendre soin d’eux comme ils prennent soin de nous, était adorable. J’ai aimé découvrir ce nouveau duo maître – chien, c’était touchant tout plein avec ce papi vieillissant. Il en est allé de même lorsque Fukumaru fait preuve de jalousie envers les petits dont s’occupe son maître. Cette fois, c’est l’occasion de nous montrer, et c’est universel, qu’on peut surmonter sa jalousie pour devenir soi-même un modèle et aider les plus jeunes. Il y a toujours de jolies morales à tirer de cette histoire.

Enfin, ce que j’aime dans le série, c’est que toute une galerie de personnages se sont greffés au fil des tomes autour de notre duo. Ce tome est l’occasion de revenir sur Hibino qui cherche le cadeau parfois pour remercier Kanda et éprouve des difficultés à cause de l’éducation qu’il a reçu. On découvre le temps d’une histoire toute mignonne dans un cat coffee que l’intention qui compte et non le prix du cadeau. Ça donne envie d’avoir de tels amis qui savent grandir, évoluer et qui prennent soin les uns des autres.

En bref

Respirant les bons sentiment, Le chat qui rendait l’homme heureux est devenu « La bande à Kanda qui prend soin les uns des autres » et c’est charmant. Le titre ne révolutionnera rien mais il apporte à chaque fois un cocoon de bon sentiment dans lequel on prend plaisir à plonger et replonger au fil des nouvelles personnalités qui s’ajoute. Une lecture félino-thérapeuthique qui ne peut que faire du bien au moral.

7
Positif

Une thérapie féline des plus mignonnes

Toujours plus de nouveaux personnages attachants

Des situations trop mignonnes avec ou sans chat

De réelles interrogations sur les moyens de se connaître, grandir et évoluer

Des réflexions pertinentes sur la célébrité et le poids du talent

Negatif

Des histoires simples, parfois un peu répétitives, qui peuvent sembler superficielles

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