Nouveau combat et nouvelle épreuve

Résumé : Yû Kamishiro es un lycéen qui ne se sent pas à sa place ni à l’école, n chez lui. A vrai dire, il ne se sent même pas exister. Alors qu’il cherche à se faire une place dans la ville nocturne, il finit par se faire surnommer « le chasseur de yankees » et devient peu à peu la hantise des petites frappes locales. Bien qu’il commence à être reconnu par les autres, Yû est angoissé à l’idée de se faire une réputation par la violence. Cependant, il est déterminé à ne pas disparaitre du centre-ville et décide d’aller de l’avant. Mais sur sa route se dresse Shôgo Midorikawa, un karatéka persuadé de la supériorité de son art. Qu’il le veuille ou non, Yû devra l’affronter. Il ne sait pas encore que ce combat le poussera à acquérir une technique majeure…

Je retrouve certaines similarités entre Holyland et MMA de Hiroki Endo et ça me plait beaucoup. L’aspect didactique très présent n’y est sans doute pas pour rien. On retrouve également certains traits de son autre manga phare, Genesis. Holyland est marquant et passionnant.

J’aime beaucoup son protagoniste principal, et pourtant il n’est pas charismatique du tout, mais on est attaché à lui par son passé surement, les épreuves qu’il subit et tous les questionnements qu’il se pose. Parce que oui, dans ce troisième tome, il se pose la question de la légitimité de la violence, pourquoi on se bat, à quoi ça sert, pourquoi faire mal aux autres. Pourtant il y prend du plaisir. Et ce plaisir, le lecteur le ressent lui aussi, tant on sent Kouji Mori passionné par ce qu’il écrit. Que ce soit dans la description des techniques ou encore dans les nombreuses informations données, on voit toute la fascination de l’auteur.

Dans ce troisième tome, un troisième combattant s’oppose à Yû, dans un style encore différent. On y verra un Yû qui manque cruellement de confiance en lui mais terriblement intelligent qui sait s’adapter à chaque nouvelle situation. Il a aussi une capacité de reproduction assez phénoménale, il voit une technique, il sait la reproduire.

Outre ce nouveau duel, c’est la suite que je trouve intéressante, on voit un Yû qui s’ouvre de plus en plus, la fin du manga propose une évolution très sympa pour la suite. Un manga terminé en 18 tomes au Japon, vivement la suite.