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Critique de Wildc.a.t.s. origines #2

par Auray le jeu. 7 déc. 2023 Staff

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Mélange définitif

On met la deuxième !

Ce second tome ferme la première période des WildC.A.T.S voulu par Jim Lee, et, bien entendu, par Image Comics, sa propre écurie. On démarre directement cette intégrale d'Urban Comics avec l'épisode huit de 1994. Pour autant, ce n'est peut-être pas ce qui vous plaira le plus.

Un rêve devenu concret

Effectivement, le rêve s'est réalisé pour le petit Jim, le papa des X-Men lui-même va se mettre au scénario. Même si l'introduction d'Edmond Tourriol, cofondateur de Superpouvoir.com nous démontre qu'il y a aussi un peu des Éternels dans cette équipe hétéroclite, les fameux prodiges, par exemple, sont plus proches d'un Cyclope ou d'une Jean Grey.

Dans tous les cas, un nouveau personnage est introduit pour l'occasion, et c'est le Chasseur. Comme on l'a décrit auparavant dans la chronique du premier tome, il va très bien convenir au dessinateur. On a l'impression de revoir Terminator II : une moto, un gamin protégé constamment par un adulte, une belle femme sous le charme. Et puis surtout, une ambiance, avec ces cases très cinématographiques. On ressent un peu moins le bazar de l'action omniprésente pour enfin se consacrer à l'essentiel, les personnages et à leur histoire. Les amateurs de combats auront tout de même de quoi admirer, ne vous en inquiétez pas.

Et un crossover avec les X-men, un !

Autre petite curiosité de l'époque, le fameux crossover auprès des X-Men. Neal Adams et Monsieur Lee côte à côte, autant dire que l'on en frissonne de joie. De plus, l'histoire de Scott Lobdell n'est pas si mal, on sort des sentiers bêtes et méchants où l'on fait juste confronter les antagonistes de deux équipes. Ensuite, un texte explicatif nous rappelle les précédents épisodes et l'incroyable contexte de l'époque.

La période animée

D'ailleurs, vous aurez la même chose pour l'épisode inspiré du dessin animé qui a été diffusé en France en juillet 1996 sur Canal +. Forcément, c'est plus léger, et, on ressort l'essentiel de cette marque. On apprécie de voir justement le travail d'épuration afin de le destiner à un plus jeune public, sans pour autant dénigrer la franchise.

Pour un public qui a bien grandi

Outre l'anecdotique WidC.AT.S 50 qui n'est constitué que de 8 pages, on pourra se pencher sur la relance souhaitée de 2006. Cette fois, c'est le scénariste écossais Grant Morrison qui crée un Spartan, plus adulte, et, en maître du monde, dans un épisode nommé pour l'occasion Worldstorm. À une époque où l'on se demande encore quelle place il faut consacrer à l'intelligence artificielle, ce moment est vraiment intéressant. Sauf, qu'il n'a jamais pu y avoir une suite vu que le monsieur était pas mal occupé auprès de DC et ses New 52. Par contre, on pourra lire tous les scénarios des différents épisodes prévus, ainsi que les dialogues du second. Chouette cadeau !

En bref

Et aujourd'hui ? Jim Lee et son encreur Scott Williams ont fait des petits bijoux, depuis, dans notre petit monde des comics. On a Batman Silence, au hasard, ou encore, Superman : pour demain, qui fait partie de mes préférés. De plus, les personnages comme le Grifter peut très bien faire quelques passages remarqués dans la série de Bruce Wayne. Pas mal pour le gamin qui jouait encore avec ses figurines mutantes à Saint louis dans le Missouri !

8
Positif

De plus belles planches encore que dans le précédent tome

Chris Claremont et Grant Morrison au scénario

Quelques curiosités admirables comme WidC.AT.S Adventures, ou, les scénarios des épisodes de Worldstorm

Negatif

Le grand public peut malgré tout se sentir à part

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