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Critique de Daredevil #47

par Le Doc le ven. 26 janv. 2024 Staff

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Donne-moi ta main, mon frère...

Stan Lee a quitté la série Daredevil au #50, en laissant le soin à son habituel remplaçant Roy Thomas de terminer l'arc en cours (les #50 à 52 ont été dessinés par un certain Barry "pas encore Windsor" Smith, avant le retour de Gene Colan au #53). Avant son départ, il a signé pour le #47 une histoire dont il a souvent parlé comme de l'une de ses préférées. Et avec raison car je la trouve plus réussie que la plupart des sagas en plusieurs chapitres de cette période...

Ici pas de super-vilains hauts-en-couleurs, pas de frère jumeau sorti de nulle part, pas de romance...Matt Murdock apporte son aide à Willie Lincoln, un soldat qui a perdu la vue au Vietnam. DD le rencontre lors d'un spectacle donné en l'honneur des troupes. Alors qu'il distinguait encore des formes, la cécité de Willie, causée parce qu'il était trop près d'une grenade qu'il a attrapée pour sauver son unité, s'aggrave et le soldat panique. Les mots du héros l'apaisent, même s'il sait que le retour à la vie civile sera compliqué...

On apprend alors que Willie était un policier suspendu pour avoir été soudoyé, ce qui était un coup monté par Big Benson, le caïd local. Au Bureau d'Aide Sociale, Willie rencontre Karen Page, qui y travaille depuis  son départ du cabinet Nelson & Murdock. Karen sait que Matt est la personne la plus apte à aider Willie dans son affaire. La rencontre se passe bien et l'épisode se partage alors entre les scènes au tribunal et les efforts de Daredevil pour empêcher les hommes de Big Benson de s'en prendre à Willie...

Le récit est bien ficelé, avec une bonne caractérisation (Willie est un personnage rapidement attachant) et de l'action efficacement chorégraphiée (notamment la dernière baston qui se déroule dans la pénombre de l'appartement de Willie). Pas toujours gâté au niveau de l'encrage depuis ses débuts sur le titre, Gene Colan est ici secondé par George Klein pour un résultat qui ne manque pas de qualités. Donne-moi ta main, mon frère... est un beau portrait d'un homme qui se reconstruit après un événement dramatique. Willie Lincoln fera ensuite une poignée d'apparitions dans les premiers numéros du run de Roy Thomas avant de disparaître de la circulation et que Fabian Nicieza le remette en avant dans un fill-in des années 80.

En bref

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