Conquistador et de sang
Ce deuxième tome clos le diptyque décrivant une partie de la vie de Cortès et sa conquête du Mexique. Une conquête sanguinaire, d’où les rêves de pacification chrétiennes sont exclus et ou les canons et les armes dominent. C’est dans un premier temps une défaite et une fuite in extrémis d’une armée espagnole en déroute qui est décrite. Mais, et on peut lui reconnaître cela, rien ne peut dévier Cortes de son but ultime de règne et de transformation de ce pays, le Mexique, par lui nommé Nouvelle Espagne, non pour le roi, mais finalement pour ses propres visées.
La figure de sa compagne, La Malinche, ancienne esclave, vendue ou donnée à Cortès, interprète, complice, coorganisatrice peut-être des conquêtes de Cortès, est présente partout dans le sillage du conquistador.
Certes, une fois le territoire pacifié, le couple essaiera de mettre en place une organisation et des conditions de vie plus favorables aux autochtones, mais combien de sang a été versé pour cela ?
Les cahiers de fin permettent d’étendre la vision parcellaire de la tranche de vie couverte par le diptyque aux personnages et périodes de vie postérieures de Cortès et de son entourage. Un complément intéressant.
Un diptyque de sang et de fureur qui décrit la conquête du Mexique par Cortès, pour Dieu, le Roi d’Espagne et l’édification de son propre destin.
En bref
Un diptyque de sang et de fureur qui décrit la conquête du Mexique par Cortès, pour Dieu, le Roi d’Espagne et l’édification de son propre destin.
Positif
Une tranche de vie réaliste du conquistador Cortès
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