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Critique de Daredevil #170

par Le Doc le ven. 15 mars 2024 Staff

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Face au Caïd !

À la fin de Amazing Spider-Man #197 (écrit par Marv Wolfman et dessiné par Keith Pollard et Jim Mooney), le Caïd décide d'abandonner sa vie de criminel pour suivre l'amour de sa vie Vanessa, laissant un Spider-Man dans un sale état après un combat difficile. La disparition du Caïd a entraîné des changements dans le milieu de la pègre, laissant les anciens lieutenants de Wilson Fisk se disputer l'empire criminel. Le Caïd n'a pas mis si longtemps que cela pour sortir de sa retraite car il est revenu à peine deux ans plus tard dans les pages de Daredevil #170.

Frank Miller avait en effet besoin d'une figure importante pour sa guerre des gangs et ce même si Fisk était alors considéré  comme un peu "daté" par certains (même Miller s'en était un peu moqué dans une interview). Au début du #170, Fisk, qui s'était depuis installé au Japon (une marotte du scénariste/dessinateur), reste dans la voie de la rédemption qu'il a choisi pour respecter les demandes de son épouse Vanessa. Il va même jusqu'à accepter de collaborer avec les autorités américaines pour divulguer des informations importantes sur ses anciennes affaires et laver en quelque sorte sa réputation. Mais le voyage de retour à New York va prendre rapidement une tournure dramatique, Vanessa se faisant enlever alors qu'elle discutait avec les avocats Nelson & Murdock qu'elle a choisi pour représenter les intérêts de son mari...

Sur une suggestion de John Byrne, Frank Miller a trouvé la façon idéale d'intégrer le Caïd à l'univers qu'il développait depuis plusieurs mois sur la série Daredevil. Pendant presque tout le premier chapitre, il a dessiné Fisk comme il a toujours été dessiné, avec des traits "clairs" à la Romita Sr...et dans les deux dernières cases, il lui fait allumer une cigarette et le tour était joué. Avec le contraste entre ombres et lumière, le Caïd était devenu un personnage "à la Frank Miller"...

En ajoutant Bullseye, sorti de l'hôpital après son opération, Frank Miller orchestre un arc narratif en trois parties riche en rebondissements (le sort réservé à Vanessa Fisk) et en action brutale (le premier affrontement entre DD et le Caïd laisse le justicier aveugle sur le carreau) qui sait pourtant ménager quelques moments plus légers (les gags récurrents avec Turk et la vitre brisée du Josie's Bar). Le #172 (avec son ouverture à l'atmosphère et aux visuels hérités du Spirit de Will Eisner) ne relâche pas la tension (la baston entre DD et le Tireur est encore une fois palpitante) jusqu'à un final où Daredevil va devoir se laisser aller à quelques compromis...et une dernière page qui annonce des choses intéressantes pour la suite...

En bref

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