Lady Killer
À partir de Daredevil #173, Frank Miller n'est plus crédité en tant que dessinateur de Daredevil. En plus du scénario, il s'occupe du "breakdown art" (des esquisses) tandis que Klaus Janson prend plus d'importance en signant le "finished art"...une organisation qui évoque la répartition des tâches du duo John Buscema/Tom Palmer sur leur run des Avengers par exemple. Avec le passage au rythme mensuel, cette solution a permis à Miller de tenir ses délais et de donner une sorte de promotion bienvenue à un Klaus Janson qui assurait déjà la continuité graphique du titre depuis plusieurs années...et le résultat montre bien à quel point le duo était complémentaire...
Dans Lady Killer, Frank Miller poursuit l'histoire de Melvin Potter, une rédemption difficile à obtenir compte tenu de la méfiance que les gens éprouvent toujours envers l'ancien Gladiator et à cause des méfaits d'un agresseur au look sado-maso qui ressemble étrangement à Potter, aussi bien au niveau de la corpulence que du visage. Tout ceci n'arrange pas les affaires de Matt Murdock, défenseur de Melvin Potter devant le tribunal (et qui s'occupe du cas seul car Foggy se conduit étrangement)...
L'épisode traite d'un thème difficile en donnant un rôle plus important à Becky Blake, la secrétaire de Matt Murdock et Foggy Nelson, dans un fauteuil roulant après avoir échappé au cinglé sosie de Melvin Potter. Son témoignage est poignant, Miller touche juste dans la description de ce trauma et dans la façon dont la jeune femme décide d'aller de l'avant pour que cet horrible souvenir ne la hante plus à jamais. Les cases finales, muettes à part la toute dernière, sont très fortes...
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