Le meilleur tome de la série !

C’est toujours un plaisir de lire le dernier tome de cette série si originale et haute en couleurs dans tous les sens du terme. Mention spéciale pour l’épisode « Envahissant », presque sans parole et parfaitement maîtrisé : les couleurs, la composition des illustrations, les émotions, tout est très beau. J’ai aussi beaucoup aimé la visio-conférence loufoque au pays des Dieux c’est vraiment drôle !

Avec ce tome, on s’approche du dénouement, les secrets sont révélés, un nouveau personnage bien étrange, Léto -la mère d’Artémis et d’Apollon- apparaît quand d’autres se métamorphosent. Patiemment, la relation entre Hadès et Perséphone se construit, ils se racontent l’un à l’autre et c’est ainsi que l’on découvre l’enfance d’Hadès ou les raisons de la colère de Perséphone.

C’est le tome des révélations, des nouvelles alliances (entre Héra et Perséphone notamment), des égos malmenés et de la non maîtrise des émotions et des pouvoirs. On passe avec délice de l’égo surdimensionné de Zeus qui veut faire de Perséphone un exemple à celui bafoué de Menthé dans le déni ou à la croisade que débute Héra contre Apollon. Au milieu de tout cela, la fraîcheur de Perséphone, sa sincérité en font un personnage singulier et attachant.

On est porté par le récit de Rachel Smythe, par les allers-retour entre le présent et le passé qui nous permettent de comprendre les racines des relations, par les scènes cocasses qui viennent casser le rythme du récit et on en redemande : vivement la suite !