Quand les rivaux sont aussi sur place !

Ce n'est toujours pas trop fait pour moi mais je reconnais une belle dynamique dans ce tome où les quiproquos sont le moteur de bien des situations comiques.

Les romances au travail, c'est un grand classique, les quiproquos amoureux également et quand les deux se marient, c'est assez savoureux, je l'avoue. Ainsi bien que n'étant toujours pas le public cible pour cette série, je reconnais un léger mieux dans ce tome avec un humour qui atteint mieux sa cible et une diversité des situations sympathiquement portée par les collègues de nos héros.

Comme dans Otaku Otaku nous ne suivons donc pas que le couple principal mais aussi leurs collègues qui viennent graviter autour d'eux, sauf que ceux-ci sont plutôt en mode rivaux amoureux. Mais Koji Murata joue à merveille de ce rebondissement scénaristique en jouant sur l'arrivée d'une rivale tout aussi naïve et maladroite qu'Hana, qui elle aussi cache ses sentiments qu'elle a du mal à assumer derrière des piques foudroyantes. Il joue aussi sur ce collègue tombeur de ces dames qui se méprend totalement sur les intentions d'Hana, se faisant tout seul des films et créant tout seul des quiproquos que les autres ne voient pas. On se plaît ainsi à se moquer gentiment des personnages, qui sinon sont des caricatures ambulantes.

Les situations sont également plus variées que dans le tome 1. Cela reste une romance au boulot mais on s'écarte parfois de ce lieu le temps d'une balade en ville, d'un cinéma ou d'une soirée ailleurs, et ça fait du bien. On voit également Hana et Tsuyoshi travailler ensemble et pas seulement Hana détruire son travail. Cela progresse ainsi petit à petit même si leurs collègues viennent semer un peu la zizanie l'air de rien avec leurs sentiments qui viennent percuter ceux pourtant fort simples des héros. Il y a donc un joli jeu de ping pong romantique qui se met en place, avec tout de même un nouveau final en apothéose dont on aimerait une suite plus marquante que la dernière fois.