Première œuvre maladroite

Et voilà un final des plus classique comme attendu, voire même un peu trop condensé qui me laisse un goût un peu amer en bouche.

J’avais beaucoup aimé la légèreté et la simplicité des débuts. On est malheureusement tombé dans tous les pièges dans la dernière partie, poussant de côté les personnages secondaires qui avaient enrichi l’histoire et se concentrant de trop sur un triangle amoureux banal.

Je n’ai pas du tout aimé le développement de ce tome  trouvant des personnages agaçant. Tous, enfin surtout les garçons, imposent trop leur façon de penser aux autres, c’est-à-dire à Mio. On se retrouve avec un Taki qui décide à sa place de ses sentiments, avec un Marui un brin forceur et Mio elle suit trop le mouvement. C’était très crispant. 

En plus, la morale sur le fait qu’on n’a presque pas le droit d’avoir ses sentiments qui vacille quand on est en couple est horrible. Comment peut-on interdire cela du moment que la personne reste fidèle et qu’il ne se passe rien ? Bien sûr qu’on peut avoir des doutes dans une relation, qu’on peut croiser quelqu’un d’autre d’intéressant en dehors et se poser des questions, on n’est pas pour autant une mauvaise personne, c’est juste la vie. On a le droit de vaciller tant qu’on finit par prendre la bonne décision ensuite et d’être honnête, ce n’est pas aux autres de décider pour nous.