Critique de Maison du peuple 65
par Le Baron Rouge le ven. 15 nov. 2024 Staff
Rédiger une critiqueBruxelles, ma belle.
Ayant un petit faible pour la Belgique, je ne fais peut-être pas preuve d’une grande objectivité.
La première chose qui m’a sauté aux yeux lorsque j’ai visité Bruxelles, est la diversité de son architecture. Vous pouvez sur une même rue toucher tous les mouvements architecturaux entre la fin du 19 ème et la seconde moitié du 20 ème siècle. C’est surprenant, déroutant et participe au charme de la ville. Ajoutez à ce paysage, l’humour et la gentillesse des bruxellois et vous serez conquis.
Justement, le récit prend pour point d’ancrage l’histoire récente de l’architecture bruxelloise ; comme une manière de rendre hommage à cette ville si particulière.
Et si, tout est classique de cette bédé, le dessin, la narration, etc., le récit, original et bien mené, nous transporte dans une enquête plongeant dans le milieu des architectes. Certes, le dessin a été vu maintes fois, mais l’usage particulier de la couleur lui donne tout son charme.
Finalement, j’ai passé un bon moment à lire ce récit qui m’a fait penser, je ne sais pas pourquoi, à Ric Hochet (le côté journaliste d’enquête sans doute, car la comparaison s’arrête là).
Le dessin reste classique, mais on se laisse prendre et la mise en couleur magnifique rend hommage au personnage principal, Bruxelles.
Dans tous les cas, je ne connaissais pas les aventures de Katheleen et j’ai bien envie de découvrir les premiers albums.
En bref
Nous sommes en 1965. Est-ce que opiniâtreté de la jeune journaliste Katheleen viendra à bout de l’énigme laissée par le célèbre architecte Victor Horta ? Mystère et point de fuite.
Positif
- Histoire originale
- Mise en couleur remarquable
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