Retour contre Zhao

Même si j’aime bien quand l’auteur nous surprend avec des développements inattendus comme dans le tome précédent, c’est quand même pour les batailles et la grande guerre de Qin que je suis la série et je suis à nouveau gâtée ici.

Sur un schéma des plus classiques, maintes et maintes fois vu, voilà Shin et les autres repartis à l’assaut de Zhao et Riboku. Cela commence à se répéter un peu. Riboku est le grand ennemi et on pourrait se lasser de le trouver sur notre chemin si ce n’était à chaque fois différent. Cette fois, une connaissance des enjeux et grandes figures de chaque côté permet en assaut renouvelé où la surprise est à nouveau de mise après un début de bataille assez classique.

Comme à chaque fois dans Kingdom, ça claque, ça cogne et ça saigne, mais ici en prime, on sait que ça va mal finir vu les prédictions faites avant même que la bataille débute et forcément on est impatient de voir ce qu’il va se passer. Ousen est le maître d’oeuvre. L’auteur offre une belle mise en avant de son bras droit Akou lors de chapitres intenses. Shin est toujours là avec son envie d’en découvre et sa rage d’avoir Riboku, ce qui va le conduire droit dans la gueule du loup.

Un tome donc assez classique, un peu prévisible, mais toujours jouissif dans sa représentation de la guerre, avec en prime un plan qui se dessine peu à peu chez Riboku, qui montre sa prise de conscience sur l’armée de Qin et ceux qui incarnent le mieux son esprit. Cerise sur le gâteau, les petites incursions dans la ville à prendre où des prisonniers politiques croupissent depuis un an, dont Heki. Cela donne un mélange assez désespéré où on attend que le mal nous tombe dessus et où Riboku continue de nous surprendre même quand on le croit pris au piège. Que c’est bien fait.