Un combat important et une fin surprise !

Je continue de retrouver avec plaisir chaque nouveau tome de cette série. L’auteur continue d’alterner entre une histoire mêlant fantasy, magie et combat et sa parodie. Cet Isekaï apporte une touche d’humour très appréciable dans lequel le héros, qui fait croire au monde qui l’entoure qu’il n’est qu’un moins que rien, est dépassé par son propre jeu. L’histoire qu’il a inventée de toute pièce devient une réalité qui le dépasse tout comme l’ordre, Shadow Garden, qu’il a modestement constitué. A la différence d’autres mangas, les pouvoirs du héros évoluent peu voire pas du tout, il est déjà très puissant mais c’est tout ce qui se construit autour de lui qui est intéressant.

Dans ce douzième tome, l’auteur prend une toute nouvelle direction. Sans trop en dévoiler, suite à un combat contre un démon, Cid et Bêta passe un portail vers un autre monde qui réserve pas mal de surprise. C’est d’ailleurs assez drôle car j’ai attaqué en parallèle l’animé et la première scène du premier épisode apparaît dans ce tome.

Cette série confirme sa qualité une nouvelle fois. Sans se prendre au sérieux, l’auteur nous offre une histoire solide, originale et bien  dessinée qui nous permet de voyager avec de bonnes scènes de combats et beaucoup d’humour. Une réussite qui se confirme avec l’animé. Ce support ne développe absolument pas le début de Shadow Garden et le développement de certains des premiers membres, c’est dommage mais c’est un atout supplémentaire pour la version papier.