8

Critique de L'âge bête #1

par Korail le dim. 19 janv. 2025 Staff

Rédiger une critique
Les années collège (et lycée )

L’âge bête est la suite de Petit journal d’un gros fragile de Jonathan Munoz que j’avais beaucoup aimé. Dans le premier tome, Jonathan évoquait avec nostalgie son enfance et à travers lui, c’est toute une génération dont je fais partie, qui se retrouvait. Avec L’âge bête, on arrive aux années collège/lycée de Jonathan qui nous raconte ses aventures avec justesse, tendresse et sens de l’autodérision. Ce deuxième tome m’a beaucoup plus aussi. J’ai ri, bien sûr mais j’ai aussi été très touchée par les événements.

L’adolescence, l’âge des coups de cœur et des coups durs, l’âge où les hormones prennent le pas sur tout le reste. Et où parfois, la réalité de la vie se rappelle à nous de manière implacable. Comme c’est une autobiographie, les personnages sont vrais dans leurs réactions et c’est très sympa. On a tous eu des copains exhibitionnistes et d’autres, grands timides ; on a assisté aux réactions révoltantes des loubards de cour de récré et on a fumé dans le coin fumeur du lycée ! Tout remonte au fur et à mesure des moments choisis pour le récit.

Les dessins sont soignés, plein de détails, les personnages hyper expressifs et pourtant ce sont majoritairement des petites cases. Bravo !

Il y a juste une chose qui ne m’a pas plue dans la BD, c’est la couverture avec le jeu de mots L’âge bête / L’âge bite (que je trouve rigolo quand-même). C’est dommage parce que je pense que des gens peuvent passer à côté juste parce que ça fait BD un peu beauf avec un humour à hauteur de ceinture alors que ce n’est pas du tout ça. A mon avis, c’est une erreur éditoriale (même si ça peut la faire vendre quand même à des gens qui ne se retrouveront pas avec le type de BD attendu).

C’est ma seule réserve parce Jonathan décrit avec justesse les tribulations de son adolescence années après années. Il aimerait bien être un gros dur, un gars cool ou mystérieux, avoir un peu d’épaisseur quoi ; le tout avec un cœur d’artichaut. On suit son évolution entre tentatives de fraudes, petits arrangements, premiers émois et vrais coups durs de la vie. C’est le début des jeux vidéos, des premiers bisous, des premières fois et tout est raconté avec humour et justesse. Le ton est doux, les personnages variés et attachants, les moments de vie choisis sont chouettes. On s’attache à ce Jonathan Munoz jeune comme on s’attache à nos souvenirs. J’ai vraiment passé un bon moment de lecture et je recommande chaleureusement ce titre.

En bref

Avec L’âge bête, on arrive aux années collège/lycée de Jonathan qui nous raconte ses aventures avec tendresse et sens de l’autodérision. C’est le début des bandes de copains, des jeux vidéos, des premiers bisous, des premières fois et tout est raconté avec humour et justesse. On s’attache à ce Jonathan Munoz jeune et à ses amis comme on s’attache à nos souvenirs. J’ai vraiment passé un bon moment de lecture et je recommande chaleureusement ce titre.

8
Positif

humour et tendresse

moments choisis

nostalgie

dessins expressifs

Negatif

couverture

Korail Suivre Korail Toutes ses critiques (123)
Boutique en ligne
6,99€
Boutique en ligne
6,99€
Boutique en ligne
6,99€
Boutique en ligne
6,99€
Laissez un commentaire
Commentaires (0)