A une âme bien née, la valeur n’attend pas le nombre des années
Un chien « waf-waffen SS » qui parle, Spirouette poignardée qui disparait de la scène de combat, Tondu (pas le héros de papier mais le jeune garçon des amis de Spirou qui a pris ce pseudonyme), ce deuxième tome démarre sur les chapeaux de roues ; De l’intrigue, de l’action, mais aussi de l’humour : c’est un cocktail gagnant. On suit nos jeunes héros résistants, dans leurs pérégrinations de mine en théâtre de marionnettes. Ils rencontrent dans ce dernier lieu « le fureteur » qui n’est autre que Jean Doisy, résistant lui aussi et créateur des ADS. Celui-ci se rend compte à cette occasion que son code d’honneur a propulsé les enfants dans des aventures bien dangereuses. Heureusement pour les ADS, dans l’ombre, un ami à longue queue les protège.
Je trouve cette BD à la fois rafraichissante dans le ton et édifiante dans le récit. Quatre-vingts ans après la libération du camp d’Auschwitz, il est bon que le souvenir perdure sur le contexte de la seconde guerre mondiale, l’endoctrinement des grands et des petits et l’anéantissement programmé des juifs. Un rien de morale et de valorisation du courage en temps de guerre ou non, ne me semble pas inutile.
Avec ces aventures mouvementées des Amis de Spirou (ADS) de jeunes gens courageux qui combattent avec les armes de leur jeune âge, on renoue avec l’essence même du journal Spirou et ses figures tutélaires. Une bonne série pour grands et petits.
En bref
Avec ces aventures mouvementées des Amis de Spirou (ADS) de jeunes gens courageux qui combattent avec les armes de leur jeune âge, on renoue avec l’essence même du journal Spirou et ses figures tutélaires. Une bonne série pour grands et petits.
Positif
Récit mêlant action et humour
clins d'œil aux personnages Spirou
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