Boire ou séduire, il faut choisir ! Quoique !

Je me découvre décidément friande de ce genre de petite romance drôle et légère qui flirte avec beaucoup d’humour avec les sentiments et les situations rocambolesques où se mettent ses personnages.

Même si ce n’est rien de très recherché ou profond, je me suis beaucoup amusée à lire ce nouveau tome où les binômes passe à l’action et où il ne se passe pas un chapitre sans qu’il arrive quelque chose. C’est vraiment très drôle, très frais, très divertissant et particulièrement facile à lire, ce qui est agréable après une journée de boulot éreintante.

J’ai donc aimé les différentes situations proposées et le ton léger de l’autrice pour raconter comment chacune des filles va tomber dans les bras de son prétendant avec plus ou moins d’obstacles. Il y a bien sûr le cliché de la femme qui boit et qui se désinhibe quand elle est saoule, qui me dérange un peu, je l’avoue, mais cela donne lieu à des scènes vraiment cocasses qui font mouche. Ainsi que ce soit du côté de Shin Hari et de son patron ou de Yeongsuh et Sunghoon, le secrétaire de Taemu, cela avance. Les filles se montrent entreprenantes et les garçons en profite bien car c’était ce qu’ils désiraient. Les lecteurs, eux, en sont ravis car cela donne un boost à l’histoire très rapidement quand on voit le nombre de tomes à venir.

Mais cela s’accompagne aussi de tensions dramatiques fort convenues ensuite qui peuvent agacer ou faire lever les yeux au ciel. On a ainsi droit aux sempiternels regrets, qui sont compréhensibles vu leur état d’ébriété, et aussi du point de vue de la narration voulue pour l’intrigue, mais qui ne font que ralentir celle-ci inutilement. C’est reculer pour mieux sauter. Ainsi, je préfère une personnalité comme celle de Taemu qui va chercher de lui-même à rompre la glace et faire bouger les choses, plutôt qu’un Sunghoon trop passif et gentil garçon, ce qui va créer de nouveaux quiproquos avec une Yeongsung déjà peu sûre d’elle. Ce n’est rien d’extraordinaire en soi mais c’est prenant à lire.

J’apprécie de suivre des adultes, qui sont dans le monde du travail, avec leurs centres d’intérêt d’adulte et surtout la vitesse de développement d’une relation d’hommes et femmes de ces âges-là. Ça change des nombreuses romances jeunesses qu’on a eu pendant longtemps où il fallait 10 tomes pour qu’ils se prennent par la main. Ici, le désir est assumé et exprimé, et associé à l’humour des plans machiavéliques d’un Taemu bien décider à faire craquer Shin Hari, c’est très drôle et sympathique à suivre.