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Critique de Métal Hurlant (2021 et après) #14

par ginevra le mar. 1 avril 2025 Staff

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Un 14e tome aux n ombreux clins d'oeil aux auteurs "historiques"

Mon rendez-vous trimestriel avec Métal Hurlant avec un peu de retard à cause d'une pile à lire un peu trop conséquente.

Beaucoup des auteurs qui ont créées des nouvelles pour ce 50e anniversaire ont choisi de rendre hommage à des auteurs "historiques" de la revue soit directement, soit via des clins d'œil plus ou moins faciles à détecter.

Le fil rouge d'Otto Maddox concerne des couvertures mémorables de la revue.

Parmi les articles de fond (que j'avoue ne pas avoit tous lus), j'ai bien aimé le vidéoclub même si je n'ai pas totalement compris le lien de certains films avec Métal Hurlant… et avec une question que je me pose : il est cité le film "Orphée" de Jean Cocteau, mais la couverture de DVD montrée est celle du "Testament d'Orphée" qui est très différent. Le 1e reprend le mythe d'Orphée et Eurydice en le transposant en après 2e guerre mondiale avec une plongée surréaliste dans le monde des morts. Le 2e est plus le testament artistique de Jean Cocteau avec une plongée similaire dans le monde des morts. J'ai du rattrapage à faire car je ne connais qu'une douzaine des films cités.

Mes nouvelles préférées sont : Robydick de Rivard Guérineau (une fantastique variante de Moby Dick) – Blatte Runner de Marc Pichelin et Guillaume Guerse (variation évidente du film Blade Runner) – C'est pas de la merde de Derf Blackderf (avec un clin d'œil à Arzach de Moebius) – Tchernobyl de Gaspard Koenig et Etienne Appert (ironie sur le futur imaginé des premiers tomes historiques) – Traitement de choc de Laurent Siefer (conte sombre et philosophique) – Zone interdite de Didier Tronchet (très drôle) – Le cirque d'Aimée de Jongh (triste et surprenante) – L'anomalie des profondeurs de Jacques Truffaut et Guillaume Trouillard (avec un rien de satire politique) – Bestia : l'attrape-rêve de Corc (qui m'a donné envie de prendre la série) – La vie est éphémère, la justice est éternelle d'Anders Lundgren et Daniel Hansen (superbe N&B) – Le grand tour de Fabrizio Dori (avec une évocation du tableau l'île des morts m'a-t-il semblé) – Contre Hatachk de Mo/CDM (encore une évocation d'Arzach de Moebius) – Le piétineur de tombes de Toru Terada (une histoire d'Onis japonais).

J'ai aimé les graphismes de Voice de Stefan Subić et ceux de Pathologie de Malachi Ward même si je n'ai pas vraiment compris le fond des histoires.

Finalement, il y a peu de nouvelles que j'ai moyennement ou pas appréciées. Donc un excellent tome selon mes goûts personnels. J'espère avoir tenté quelques lecteurs ou lectrices qui liront cet avis de se plonger dans sa lecture.

En bref

Un très bon tome d'une revue toujours aussi mythique. J'attends le prochain maintenant!

8
Positif

nouvelles toujours originales

articles de fond sur divers sujets

Negatif

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