La guerre en Yougoslavie

Milan revient en Serbie sur la fin de la guerre et retrouve ses deux amis d’enfance. Etudiant en Finlande, il n’aspire qu’à la paix et goûte peu aux relents nationalistes de son pays.

Pour fêter leurs retrouvailles, ses deux amis lui proposent de partir à la chasse.
En guise de chasse au sanglier, il s’agit bien de rejoindre des groupuscules paramilitaires nationalistes qui « chassent » les bosniaques musulmans à la « frontière » du pays, en clair, de participer au nettoyage ethnique.

Cette « pratique » de chasse le week-end a réellement existé durant la guerre de Yougoslavie. Il ne s’agit donc pas d’une fiction, mais bien d’un témoignage de ce qui a réellement existé, une plongée dans le mal, dans la haine, dans la violence…

Milan, pacifiste, se trouvera par un concours de circonstances dans le camp ennemi. Jusqu’à où sommes-nous prêts à aller pour survivre ? Sommes-nous condamnés à toujours choisir un camp ?

Dabitch et Gonzales nous offrent un récit singulier, poignant, souligné par un dessin tout en noirceur. Une réussite.