Partenaires !

Tome centré sur la notion de partenaire, bien que toujours bien trop collé à la série principale, il offre quand même de jolis moments avec le duo City Hunter.

Pour une fois, c’est une seule histoire qui occupe tout le monde, celle du vieillard facétieux pensant être le grand-père de Ryo et voulant le faire épouser celle qu’il considère comme sa petite-fille. Au programme, pièges machiavéliques pour le faire tomber dans les griffes de celle-ci et vice versa. Mais Kaori veille au grain !

Avec son trait toujours aussi proche de celui d’origine, Sokura Nishiki joue avec le lecteur nostalgique et fait découvrir la première série aux nouveaux lecteurs. C’est d’ailleurs surprenant qu’on ne crie pas au plagiat tant c’est du copier-coller ce revival ! Les éléments nouveaux sont extrêmement minces et jusqu’au dessin elle imite Tsukasa Hojo, même si elle n’en a pas le grain.

J’ai quand même pris plaisir à ce divertissement de qualité. Forcément, il s’appuie sur un scénario qui a fait ses preuves. C’était amusant de suivre une fausse menace se retournant contre son instigateur. C’était aussi touchant de voir une jeune femme en quête d’indépendance et d’identité chercher conseil auprès des anciennes protégées de Ryo et se rendre compte qu’elles avaient toutes quelque chose à lui apporter. Mais j’ai surtout aimé que ce soit l’occasion de mettre en avant Kaori comme partenaire de Ryo. Il y a parmi les plus scènes de la série ici avec en prime une très belle mise en scène en miroir des deux héros jusque dans leur tenue. C’était touchant.

Pour le reste, on a les mêmes ingrédients que d’habitude, à savoir une femme à protéger, des duels armés, un Ryo lubrique et une Kaori qui lui court après sous le regard un peu effaré des autres. Ce qui était amusant ici, c’est que l’autrice insiste à ce point sur la passion de Ryo pour la bagatelle, avec la présence de cet autre obsédé qu’était son potentiel grand-père, les deux formaient la paire ! Après, c’était parfois aussi un peu poussif, un peu trop, dans la fréquence où cela revenait. Il faut savoir ménager ses effets.