Le retour de Teope

Quelle joie d’avoir une mémoire défaillante, je peux ainsi revivre certains épisodes de City Hunter presque à neuf grâce à cet isekai qui continue d’explorer les zones que Hojo avait un peu laissé en friche.

Cette fois, c’est au tour de l’épisode où un collègue policier de Saeko, ressemblant énormément au frère décédé de Kaori, pointe le bout de son nez pour démasquer Ryo en tant que City Hunter, vu qu’il déteste les tueurs à gages qui ont causé la mort de son propre frère. Sur le papier, la question est assez vite réglée avec cet homme, mais il déclenche tout autre chose.

Alliant dans un premier temps l’humour avec dans un second tant l’action tendue, ce tome fut fort agréable à lire. Je me suis d’abord amusée de voir cet homme venir vivre près de Ryo et tenté assez facilement et grossièrement de faire parler les femmes de son entourage pour prouver sa théorie, parce que bien sûr les femmes parlent plus facilement… C’était plein de grosses ficelles, au point qu’on se doute vite que le sujet est ailleurs, mais amusant pour le coup, en mode clin d’oeil au lecteur.

Mais non, ce qui a fait le sel de ce tome, c’est la seconde partie, quand à nouveau un ancien de Teope, consommateur d’Angel Dust fait surface et vient se mêler d’une scène de course poursuite où Kaori et le fameux flic sont impliqués, ce qui va pousser Ryo à agir. Côté mise en scène, on est sur du très classique, et je dois avouer que ce n’est pas à la hauteur de la classe et de la tension de l’original. En revanche, côté histoire, on explore ce que l’auteur avait fini par laisser un peu de côté : les autres victimes de Teope, ce qu’ils sont devenus et ce qu’ils espèrent faire. Cela met de suite Ryo sous tension et c’est assez plaisant pour le lecteur, même si on voit venir les ressorts de loin. Cerise sur le gâteau, on nous offre un petit cliffhanger pour donner envie de lire la suite. D’ailleurs 16 tomes, ça commence à faire, j’espère que l’autrice a la fin en ligne de mire.