Emancipation
Cet opus clôt la trilogie initiée avec « la dame de fer », par des retrouvailles au bout d’un long chemin de vie. Mary vit l’enfer chez elle, auprès d’un mari violent et tyrannique. Depuis vingt ans, elle n’a pas eu le courage de partir, jusqu’à ce qu’une déviation, sur la route, lui donne l’opportunité de s’enfuir. Bien sûr, cela ne se fait pas tout seul, et une voix dans sa tête essaie de la ramener à la soi-disant raison et au bercail, pour prendre une raclée, elle en est sure. Avec son compagnon d’infortune, le chien Nelson, et dans la voiture de collection de son mari frappeur, elle tente de s’éloigner, pour voir, pour savoir, si elle en a désormais le courage. Au fil des rencontres, sa volonté s’affirme, sa confiance et son estime de soi aussi.
Le couple d’auteurs sait comme personne nous décrire ces tranches de vie brisées, en s’inspirant d’une histoire réelle, dans une Angleterre pluvieuse et grise. Le dessin de Michel Constant, classique ligne claire, ancre le récit dans le réel des lieux et des personnages.
Ce sont les rencontres qui touchent Mary et le lecteur. Ces personnages anodins et touchants, qui l’aident sans rien attendre en retour. Alors le soleil et les rires peuvent jaillir.
Une tranche de vie, de l’enfermement à la libération, qui montre bien le chemin et les obstacles pour se libérer de l’aliénation mentale qu’un mari peut faire subir à sa femme.
En bref
Une tranche de vie, de l’enfermement à la libération, qui montre bien le chemin et les obstacles pour se libérer de l’aliénation mentale qu’un mari peut faire subir à sa femme.
Positif
Un histoire réaliste issue de faits réels
Un dessin ligne claire
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