Retour en A
Après un petit passage salvateur par l’équipe F, retour à la case départ et l’équipe A. Mais je ne sais pas si je ne prenais pas plus de plaisir avec cette équipe d’outsiders…
Prenant soin à faire vivre et évoluer son héros, l’auteur lui avait offert un vrai plateau sur lequel s’entraîner et tester des choses avec l’équipe F. Ce n’est plus le cas. C’est pourquoi je regrette ce temps-là qui semble déjà bien vite oublié et c’est bien dommage. J’espère qu’il ne va pas juste les laisser derrière et qu’il en fera quelque chose, sinon ce serait bien cynique.
Retour dans dans l’équipe A avec ses combinaisons, ses têtes d’affiche et ses matchs. C’est un peu plan plan, je dois dire. Nos héros y reviennent très vite. On se retrouve à nouveau avec un schéma de match contre une équipe lambda qu’on n’a pas appris à connaître et qu’on oubliera probablement aussi sec. C’est un peu creux… De plus, les dessins pour décrire les actions sur le terrain ne sont pas toujours des plus précis, ce qui les rend parfois pas très lisible ou en tout cas des proportions et points de chute totalement fantaisistes…
L’énergie, elle, est là heureusement et comme la couverture le suggère, c’est Ken qui est l’homme du match, celui vers qui on veut orienter notre regard afin de se rendre compte de son haut potentiel en le confrontant aux cauchemars de tout gardien, entre le spécialiste des coups arrêtés et celui qui rode toujours dans la surface. C’est bien vu, même si j’aurais aimé une construction autre pour que cela ait un réel impact.
En bref
Cette série est bonne mais elle manque globalement de profondeur. Elle est longue et pourtant ne prend pas vraiment le temps de construire des relations fortes entre les joueurs, notamment antagonistes, pour que cela marque le lecteur. On passe allègrement d’une situation, d’un match à l’autre. On oublie. C’est dommage car le message de persévérance pour atteindre son objectif est bon, lui. Dommage qu’il soit noyé sous cette narration maladroite.
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