Un p1e tome violent et brouillon...

Un futur dystopique où la ville de Lyon est dominée par un maître à demi mécanisé et violent : le Mayor. Il règne sur la ville avec les clans mafieux qui l'assistent. La drogue nommée blast fait revivre la musique qui est pourtant interdite en tant que menace terroriste, comme la littérature. La fille du Mayor tente de protéger son frère handicapé mental (et donc promis à l'euthanasie) de toutes ses force… mais il disparaît.

Ce premier tome d'une série de SF est très brouillon et m'a laissé sur ma faim. Trop de non-dits dans cette histoire pour comprendre ce qui s'y passe. C'est au lecteur ou à la lectrice de tenter de s'y retrouver.

Les dessins de Jef sont très réussis comme le prouve la superbe couverture (dont je n'ai pas bien compris le lien avec le tome) même quand il dépeint la violence ou les ébats sexuels. Mais c'est le scénario de Kevan Stevens qui pêche selon moi. Cela part dans tous les sens sans que nous ayons une quelconque explication. J'ai l'impression que le scénariste est fortement influencé par l'univers d'Alejandro Jodorowski, d'où des scènes d'une grande violence et un dictateur fou relié à une machine. Le Mayor semble aussi inspiré partiellement par le baron Harkonnen de Dune.

Un 1e tome qui ne me donne pas vraiment envie de lire la suite. Mais comme je l'ai lu via ma médiathèque, la curiosité me tentera peut-être de lire le second tome.